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Christophe Vanderhasselt : focus sur le haut niveau !

Reportages mercredi 15 mai 2019 Julien Counet

Il y a quelques semaines, nous vous avons proposé un portrait d’Yves Vanderhasselt mais l’année 2018 aura vu aussi un autre Vanderhasselt au plus haut niveau, son grand-frère Christophe. Ce dernier aura connu une ascension plus linéaire. Cavalier professionnel, il aura effleuré une première fois le haut niveau grâce à Ultra-top van’t Paradijs, il revient cette fois avec un produit maison issu de son ancienne vice-championne du monde des 6 ans Wariska de la Falize, Identity Vitseroel, hommage à la crack ponette familiale Identity ! 

 Christophe & sa crack, Identity Vitseroel (Air Jordan & Wariska de la Falize (Darco)). 

Quels ont été vos premiers contacts avec les chevaux ? 

Christophe Vanderhasselt : « Mon père montait en complet dans le LRV et on était toujours aux concours quand on était petit, avec ma mère et mes frères et sœurs. Et puis on a grandi, nous étions sur les poneys, en LRV aussi, dans un club.  On s’amusait bien. On faisait des camps comme ça et des petits concours, c’est comme ça que ça a commencé. » 

C’est lui qui vous a donné cours ou tout de suite ou il vous a envoyé ailleurs ? 

C. V. : « C’est lui qui a commencé je crois et dans le club, c’est quelqu’un d’autre qui donnait cours et puis après c’était Marc Van Dijck qu’on a eu quand même quelques années. »   

Quand vous avez eu quel âge ça ? 

C. V. : « Moi, je crois à partir de quinze ans, jusque vingt ans environ. »

 Et ça, ça a toujours été tous les quatre ensemble ou vous faisiez un peu votre chemin ? 

C. V. : « Non, c’était avec tous mes frères oui, et mes sœurs aussi mais nous étions dans différents groupes. Je crois Yves et moi puis les deux autres et puis… Je crois en trois groupes, c’était quelque chose comme ça. »

Du coup, à ce moment-là, les poneys commencent à prendre un peu d’ampleur d’autant qu’assez vite, vous faites les championnats. C’est directement le haut niveau qui vous intéresse ou ça vous est venu comme ça ?

 C. V. : « Non c’est venu petit à petit. D’abord, le plaisir. C’est un peu un hobby - on jouait dans les clubs et puis, on a fait pas mal de classements de LRV puis on a fait du concours national avec les poneys, et on a eu quand même directement des bons poneys. C’était ma première année de championnat d’Europe avec Identity. Ça a été mon meilleur poney et c’est en son hommage que nous avons appelé Identity, la jument que je monte actuellement, lorsqu’elle est née. On l’a achetée, elle avait beaucoup de qualités mais elle stoppait un peu, elle sautait trop haut et sur une saison, j’ai participé aux championnats d’Europe et de Belgique – je crois que j’étais deuxième ou troisième, je ne sais plus ; j’ai peut-être gagné, je ne sais plus mais je crois que oui, j’étais dans les trois premiers directement. »

 Directement, comme ça, quand les portes s’ouvrent très jeune, on se dit que tout va rouler et tout va aller ?  

C. V. : « Non. Ok, on a toujours eu des chevaux avec des qualités mais comme Identity, on avait quand même des soucis. Elle stoppait mais elle a eu beaucoup de qualités et oui, on a été sur des bons chevaux et comme ça, des portes s’ouvrent. »

Par contre, après, quand les poneys sont terminés, les jeunes chevaux et tout, vous n’avez jamais vraiment acheté des chevaux tout faits. Votre papa a toujours acheté des jeunes chevaux que vous deviez former. Et quoi, ça faisait partie du travail, c’était intégré que c’était comme ça ? 

C. V. : « Ok vous savez que c’était comme ça aussi. Les chevaux sont très chers. On n’a pas toujours eu la possibilité d’acheter des chevaux prêts, c’est pour ça qu’on a acheté des jeunes chevaux pour les former et puis vendre ou garder les chevaux, ça dépend des qualités du cheval. »

 

Christophe et la mère d'Identity Vitseroel, Wariska de la Falize (Darco x Papillon Rouge). 

Le but à la fin, même quand vous étiez jeune, c’était de les vendre ?

C. V. : « Non c’était après, c’est seulement après. Quand on était jeune, c’était pour former pour le sport. Après, ok quand c’est notre métier, on doit aussi penser au fait que ça rapporte un peu aussi et alors on doit de temps en temps vendre aussi. »

Vous avez ensuite eu vos écuries…

C. V. : « Oui, nous avons d’abord eu quelques boxes et une petite piste avec les poneys.   Après, ok mon père a vu que je voulais continuer dans les chevaux et il a acheté le hangar. C’était juste un hangar puis on a mis la piste avec le hangar et petit à petit, on a agrandi. Ce n’était pas tout en une fois. On a commencé petit et puis on a grandi avec la vente des chevaux, on a fait un peu plus puis un peu plus… Maintenant, on est très content ici c’est une bonne écurie, c’est joli comme écurie. Mais on a commencé petit, oui. »

La suite demain.