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Robinson Maupiler, le nouveau départ

Sport mercredi 10 mai 2017

Robinson Maupiler, nouveau départ. C'était le petit Français des écuries Stephex, le cinquième cavalier comme il aimait s'appeler … mais Robinson Maupiler a décidé il y a quelques mois de prendre son envol pour créer sa propre société. Désormais installé chez Karel Cox avec qui il collabore, le Normand est revenu sur sa nouvelle vie.  « C'est une nouvelle aventure. Il y a des choses comme cela que l'on ressent dans la vie et j'ai senti que c'était le moment pour moi de me lancer pour créer ma société. J'ai fait le grand saut … mais j'ai eu beaucoup de chance en rencontrant directement Karel Cox. J'avais vu sur internet qu'il avait tout une écurie à louer puis nous nous sommes croisés à Opglabeek lors d'un concours et je suis allé voir les installations qui sont magnifiques. Du coup, nous travaillons pas mal ensemble et je monte 8 chevaux pour lui ainsi que 6 chevaux de propriétaires. Il me confie des chevaux qui me permettent de rester dans le sport et de pouvoir sauter après seulement un mois un Grand Prix**. C'est un énorme avantage mais c'est aussi agréable car l'on collabore vraiment que ce soit pour les chevaux mais aussi pour le travail au quotidien ou tout ce qu'il y a autour du commerce.  Le système belge et français est complètement différent, déjà rien que pour les jeunes chevaux. Ici, il y a des concours tous les week-ends et toute l'année alors qu'en France, en hiver, il y a un grand trou vide. Ici, on a l'occasion de faire des tours de travail durant l'hiver et souvent, je trouve que les chevaux ont passé un cap.

Après, ce n'est pas que je n'aime pas le système français, loin de là, mais il y a aussi le fait que la Belgique est au centre de l'Europe et qu'au niveau commerce, cela bouge beaucoup plus qu'en France et c'est ce qui m'a donné envie de rester en Belgique comme le fait qu'en Belgique si vous faites une heure de route, c'est un maximum. J'ai reçu une proposition pour aller travailler en France mais ça ne correspondait pas à mes attentes. Je tenais vraiment à rester en Belgique même si je ne sais pas pour combien de temps. Peut-être qu'un jour, je retournerai en France pour m'installer dans ma propre structure mais ce n'est pas à l'ordre du jour.

Ma période chez Stephex aura été une super expérience. J'ai passé trois ans et demi fantastiques, Stephan m'a laissé la chance de monter plein de chevaux de qualité, j'ai eu l'occasion de participer aux championnats du monde, au concours de Lummen où j'ai toujours eu un 7 ans en finale et j'ai toujours eu un cheval compétitif pour disputer des épreuves de ranking. Sans parler évidemment du fait d'avoir des gens comme Lorenzo De Luca, Daniel Deusser et tous les autres derrière moi. Alors évidemment qu'avoir vu l'évolution d'autres cavaliers au sein de l'écurie nourrit encore plus des rêves sportifs. Le rêve de tout cavalier, c'est évidemment de sauter un gros championnat ou les Jeux Olympiques, même si évidemment aujourd'hui la priorité, c'est le commerce plutôt que ma carrière sportive car je dois vivre avant tout mais une fois que je vivrai correctement, on pourra peut-être garder des chevaux pour penser sportivement. Cela fait partie des choses qui nous motivent au quotidien chaque matin quand on se lève. On verra si ce sera réalisable.

Je tiens aussi à remercier les gens qui ont continué à me suivre dans cette nouvelle aventure comme Nohe Agency qui nous a créé les logos et s'est occupé de notre communication tout comme tous nos sponsors au niveau équipement du cavalier, comme du cheval ainsi que l'entreprise Technibelt de mes parents. »