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Numero Uno n’est plus, Marcus Ehning accueille une recrue de choix, Eric Lamaze dans le tourment et d’autres infos qui font l’actualité

Numero Uno
Sport vendredi 8 septembre 2023 Mélina Massias

Avec les championnats d’Europe de Milan en point d’orgue, le mois d’août de la sphère équestre n’a pas manqué d’informations en tout genre ! Entre transferts, disparitions, retraites et bonnes nouvelles, quelques faits marquants ont jalonné ces dernières semaines. La fin de carrière de la brillante Cassandra, le début de la rééducation d’Atome, des ventes du côté de l’Irlande, de l’Arabie Saoudite ou de la Belgique, ou bien encore le décès de l’étalon Numero Uno sont autant d’actualités qui constituent ce nouveau récap’.

À vingt-huit ans, l’étalon Numero Uno a rejoint les étoiles, lundi 4 septembre. “Pour notre écurie et notre famille, c’est un jour intensément triste. Numero Uno a toujours occupé une place très spéciale dans nos cœurs. Cela nous console de savoir qu’il était en grande forme jusqu’à son décès et qu’il a pu profiter chaque jour de sa retraite à nos côtés”, ont écrit les membres des écuries Wiemselbach de Hans Horn, fidèle propriétaire de l’attachant étalon. “Nous avons pris plaisir à prendre soin de lui pendant vingt-huit ans, vingt-huit ans pendant lesquels nous avons apprécié sa personnalité et son intelligence uniques. Comme nous étions là pour lui tous les jours, il l’était pour nous en retour. Nous sommes reconnaissants et fiers de tout ce qu’il nous a apporté et de tout ce que nous avons pu accomplir ensemble. Nous l’avons vu s’affirmer comme un ambassadeur de l’élevage de chevaux de saut d’obstacles et devenir le leader incontesté de nos écuries. Nous remercions toutes les personnes qui l’ont aimé, ont pris soin de lui et gardons en mémoire tous les merveilleux souvenirs créés avec lui. Uno, tu vas nous manquer. Tu auras à jamais une place à part dans nos cœurs.”

Numero Uno a été formé dans ses jeunes années par Ben Schröder. © Hippo Foto / Dirk Caremans

Né chez M. van Deurzen, aux Pays-Bas, le charismatique bai était issu de l’union entre Libero H et Jolanda, une fille de Lord Calando. Bon compétiteur sur la scène internationale avec Marco Kutscher, notamment jusqu’à 1,50m, Numero Uno se distingue par la qualité de sa production. La base de données Horsetelex recense plus de trois-mille descendants du KWPN, parmi lesquels quatre-vingt-un ont évolué à 1,60m ou plus. Plusieurs de ses fils suivent aussi ses traces à l’élevage, comme Van Gogh, fantastique partenaire de… Marco Kutscher et père de très bons produits dans les trois disciplines olympiques, Tyson, né This Uno et à l’origine de l’impressionnante Just Be Gentle, ou encore Jilbert van’t Ruytershof*GFE. Les filles de Numero Uno sont également très prisées, à l’instar de Bea-Leva, mère de l’excellent Hernandez TN, né Hamilton Leva WD (Kannan), Giovanta, à l'origine de Macho Man*GFE (Kannan), ou bien encore Hattrick, qui a donné Hello Mango, née Keswichtime HV (Untouchable 27), nouvelle crack de Scott Brash.

La prometteuse Hello Mango est une petite-fille de Numero Uno. © Mélina Massias



Eric Lamaze au cœur d’une affaire troublante

Selon une information mise en lumière par l’excellent site canadien HorseSport.com, Eric Lamaze aurait falsifié des documents concernant son état de santé, ce afin de repousser une affaire judiciaire. L’ancien avocat du Canadien, qui affirme depuis plusieurs années souffrir d’une grave tumeur au cerveau, Tim Danson, aurait déclaré que son désormais ex-client “est très malade, mais peut-être pas d’un cancer”. Depuis 2013, une affaire oppose le champion olympique de 2008 et ses écuries Torrey Pines à Iron Horse Farm, celles de Karina Aziz, qui estime avoir été dupée quant à la qualité présumée de chevaux vendus par l’ancien chef d’équipe du Canada. Face aux nombreux reports de l’affaire, en raison de l’état de santé d’Eric Lamaze, l’amazone canadienne, qui a récemment récupéré une ancienne monture de Julien Epaillard, aurait engagé un détective privé, qui aurait mené l’enquête, notamment en Belgique. À la suite de son rapport, la Cour du tribunal de l’Ontario aurait jugé que des documents médicaux fournis par l’ancien cavalier d’Hickstead seraient frauduleux. Reste à démêler le vrai du faux dans cette histoire rocambolesque…

Eric Lamaze à La Baule, en 2022. © Mélina Massias

Orient Express et Mylord Carthago à l’honneur à Fontainebleau

Avant d’assister au sacre des chevaux de cinq, six et sept ans, le site de Fontainebleau, habituel hôte de la Grande Semaine de saut d’obstacles, a récompensé les meilleurs jeunes chevaux de quatre ans. À ce jeu-là, la production d’Orient Express, protégé d’Emanuèle et Armand Perron-Pette, à la tête du haras des Coudrettes (HDC), ainsi que celle du très représenté Mylord Carthago se sont distinguées. Chez les mâles et hongres de quatre ans, deux descendants du premier cité se sont hissés en haut du classement : Justmy Express (mère par Dollar de la Pierre) et Jagger Express (mère par Alligator Fontaine), tous deux montés par Julien Alvarez. Une belle réussite pour HDC, qui décroche son tout premier titre de champion de France en tant qu’éleveur. J’Arrive de Ponthual, fruit du croisement entre Dollar du Rouet et Money de Kreisker (Le Tôt de Semilly) se classe troisième sous la selle d’Arthur Le Vot. 

Justmy Express a fait le bonheur de son équipe ! © GSF/PSV

Chez les femelles, la production - nombreuse - de Mylord Carthago a tiré son épingle du jeu. Outre la nouvelle championne de France, le gris qui a vu le jour chez Paule et Jean-Louis Bourdy-Dubois est aussi le père des six et septièmes meilleurs juments de la génération des “J”. Sous la selle de Luna Fillatre, qui a décroché son premier titre bellifontain, Jolie Girl du Breil (mère par Osiris d’Orion), née chez Olivier Domergue, a conclu son championnat avec les meilleures notes. Derrière elle, Jamaica Bay (Plot Blue x Acorado) et Joy MGI (Diamant de Semilly x Kannan) se sont propulsées sur les deux et troisièmes marches du podium, aux côtés de Jean-François Filatriau et Caroline Artaud.

Jolie Girl du Breil, meilleure jument de quatre ans de l'édition 2023 de la Grande Semaine de Fontainebleau. © GFF/PSV
Le classement complet du championnat de France des mâles et hongres de quatre ans.
Le classement complet du championnat de France des juments de quatre ans.

Coolio 42 rejoint Marcus Ehning

Quelques jours avant de prendre la route pour rejoindre Milan, Marcus Ehning a annoncé une bonne nouvelle ! Un peu dégarni depuis la mise à la retraite de ses stars Cornado I, Comme Il Faut 5 et Prêt A Tout en 2021, puis de Funky Fred, A La Carte et Calanda 41 cette année, le piquet du Centaure va accueillir un certain Coolio 42. Très remarqué sous la selle de Marcel Marschall, ce chic Holsteiner de dix ans a pris part à de sérieux événements ces douze derniers mois : les étapes de la Coupe du monde Longines de Lyon, Stuttgart, Leipzig et Göteborg, les CSIO 3* de Gorla Minore et Mannheim et surtout les très beaux CSI 5* de Hambourg, CSIO 5* de Saint-Gall et CHIO 5* d’Aix-la-Chapelle. Fils de Casalito et Anka VIII, par Quidam de Revel, la bai brun a effectué l’intégralité de sa carrière internationale sous la selle de Marcel Marschall. Fin août, la famille De Martini, à la tête de la société Elmrock BV et déjà propriétaire de Stargold, a fait l’acquisition du prometteur hongre, en partenariat avec Marcus Ehning, comme l’a révélé Worldofshowjumping.

Coolio 52 va poursuivre sa carrière sous la selle de Marcus Ehning. © Mélina Massias



Les Philippaerts misent sur l’avenir

Fraîchement sacrée championne de Belgique des six ans, la toute bonne Lolita du Fourcroix a trouvé un nouveau point de chute. Jusqu’alors propriété de Virginie Guériat et Xavier Hanneton, la fille de Greco Sitte née chez Benoît Coppens a tapé dans l'œil de Ludo Philippaerts et des écuries Ashford Farm, qui en ont tous deux fait l’acquisition, avant même le dénouement du barrage de la finale des six ans à Gesves. “Au revoir, Lolita. Alors que depuis le premier jour nous étions convaincus de son immense talent, celui-ci a explosé au grand jour lors de ce championnat de Belgique. Elle aura attisé rapidement les convoitises des plus grands cavaliers et marchands, mais Ludo Philippaerts aura été le plus réactif, l'ayant suivi attentivement tous les jours de cette semaine à Gesves. Nous laissons donc Lolita entre les mains de la famille Philippaerts et d’Ashford Farm afin de poursuivre ce que nous avions commencé. Nous lui souhaitons une merveilleuse carrière, qu'elle continue de briller comme elle l'a toujours fait. Nous espérons retrouver avec tous ses produits le même sentiment qu'elle nous aura procuré. Merci Lolita”, précise un texte partagé sur la page Facebook des écuries Hanneton. L’ancienne complice de Bertrand Genin va désormais se préparer à passer, d’ici quelques années, le cap du très haut niveau, en attendant que l’un de ses sept premiers produits suive ses traces.

Les écuries Karlswood continuent d’investir

Deux nouvelles recrues ont récemment intégré les rangs des écuries Karlswood. Keep It Cool SSH, ancien complice de Michael Greeve, ainsi que Florie de la Pierre, jusqu’alors montée par Victor Laudet, sont désormais propriétés de la société WOW Trading. D’ores et déjà renommé Blackshaw, le premier cité, un hongre de huit ans par Zirocco Blue VDL, né Quamikase des Forêts, et Wyoming-S, par Corland, a disputé ses premières épreuves à 1,50m cet été, se classant même cinquième lors de sa deuxième tentative à ce niveau, au CSI 3* d’Ommen début juillet. Doté d’une excellente technique et de très bons moyens, le KWPN devrait continuer de faire parler de lui à l’avenir. De son côté, Florie de la Pierre, elle aussi âgée de huit ans, a vu le jour au haras de Garrypierre, chez la famille Herbeau. Fille du regretté Vigo Cécé et petite-fille de feu Flipper d’Elle, la baie est notamment issue de la même lignée maternelle qu’Aldo du Manoir, ISO 166. Initiée à la compétition par David Thirouin, Florie a rejoint Victor Laudet en 2022. Tous deux ont pris part à la finale des championnats de France des chevaux de sept ans, avant d’évoluer jusqu’à 1,45m sur la scène internationale. “C’est non sans émotion que nous avons vendu notre pépite, Florie de la Pierre, à Cian O’Connor. Nous espérons la retrouver très vite sur les plus grands concours internationaux, puisqu’elle est vouée au plus haut niveau”, ont réagi Mélanie Gastaldi et Victor Laudet, sur les réseaux sociaux des écuries V&M.

Keep It Cool, renommé Blackshaw, ne manque pas de force ! © Sportfot

Florie de la Pierre a quitté les écuries V&M. © Sportfot

Diego Del Caribe pour l’Irlande

Voilà un autre Selle Français qui a pris la route pour l’Irlande. Véritable révélation de l’été sous la selle de Valentin Marcotte, Diego Del Caribe, né chez Mauricio Ruiz et formé brièvement par Nicolas Donati puis exclusivement par Aymeric Roussel jusqu’en mars 2022, a rejoint les écuries Billy Twomey. Vainqueur du Grand Prix 3* de Compiègne Classic, quatrième de celui du CSI 3* de Maubeuge, puis quatrième de la très disputée épreuve reine du CSI 4* de Chantilly Classic en juillet dernier, le fils de Kannan et d’une mère par Quidam de Revel sur la souche de Qerly Chin, ne pouvait qu’attirer l’attention. Billy Twomey doit être ravi de ses premiers résultats avec son nouveau joyau. En effet, au CSI 2* de Harthill, en Grande-Bretagne, le néo duo a signé deux parcours sans-faute, à 1,40 puis 1,45m en trois épreuves disputées. De quoi laisser présager de belles choses pour l’avenir.

Diego Del Caribe a offert de grands moments d'émotions à Valentin Marcotte. © Mélina Massias

Fée des Biches et Hi There changent de mains

Après avoir cédé la prometteuse Legend of Life, née Waldfee et nièce utérine d’une certaine Legend of Love, née Wild Lady, à la Suédoise Angelica Augustsson Zanotelli, Andreas Schou a acquis, il y a un mois, Fée des Biches. Appartenant jusqu’alors à sa cavalière, Mandy Mendes Costa, la meilleure fille du jeune retraité Up To You*GFE portera, au moins un temps, les couleurs danoises. Âgée de huit ans, la Selle Français, née chez Mylène Martin, s’est mise en évidence en se classant à plusieurs reprises sur des épreuves à 1,45m. “Après presque trois ans sous ma selle, c’est non sans émotion que je vous annonce la vente de ma formidable Fée des Biches. Elle aura été la partenaire idéale, toujours volontaire, guerrière, respectueuse, avec un mental hors du commun et un caractère en or”, a notamment écrit l’amazone franco-portugaise sur ses réseaux sociaux.

Les chemins de Mandy Mendes Costa et Fée des Biches se sont séparés il y a quelques semaines. © Sportfot



Un peu plus âgé que Fée des Biches, Hi There, complice de longue date de Sanne Thijssen, a, lui, déjà fait ses preuves au plus haut niveau. Vainqueur de six épreuves internationales, dont deux à 1,50m, le petit bai par Nabab de Rêve et Unorette, fille du regretté… Numero Uno, s’est surtout distingué sur les plus belles pistes du monde. Cinquième des Grands Prix CSIO 5* de Saint Gall, en 2022, puis de Rotterdam, en juin dernier, le KWPN né chez la famille Thijssen avait également pris part à la Coupe des nations du mythique CHIO 5* d’Aix-la-Chapelle, il y a un peu plus d’un an. “Certains au revoir sont plus durs que d’autres. Merci pour tout, Hi There. Je souhaite à ses nouveaux propriétaires tout le meilleur et de profiter de chaque moment sur son dos”, a réagi la Néerlandaise, qui fut sa cavalière pendant cinq ans sur la scène internationale. Selon les informations de la base de données de la Fédération équestre internationale (FEI), Hi There appartient désormais à la Fédération équestre d’Arabie Saoudite, qui poursuit ses investissements en vue des prochains grands événements, notamment la finale de la Coupe du monde Longines de 2024, qui aura lieu sur son sol.

Hi There a notamment disputé la Coupe des nations du mythique CHIO 5* d'Aix-la-Chapelle en 2022 avec sa fidèle cavalière, Sanne Thijssen. © Mélina Massias

La brillante Cassandra ne concourra plus

À seulement huit ans, Cassandra avait déjà tout d’une grande. Sous la selle de Michael Whitaker, après avoir fait ses gammes aux côtés d’Angelica Augustsson Zanotelli et Marlon Modolo Zanotelli, l’expressive grise avait fait sensation lors de ses premiers CSI 5*, à Zurich puis Bordeaux. Quelques semaines plus tard, Paris Sellon avait fait l'acquisition de l’exceptionnelle fille de Caressini. Jamais séparée depuis, la paire féminine a parcouru le monde et s’est classée au plus haut niveau, en Grands Prix 4 et 5*, à Wellington, Samorin, Mexico ou encore Grimaud. Après sept ans d’aventure commune, Cassandra, quinze ans, arrête le sport. Sa cavalière et propriétaire américaine, installée en Suisse, lui a rendu un vibrant hommage sur Instagram, début septembre. “J’ai toujours su que ce jour allait arriver, mais j’ai l’impression qu’une ère et un chapitre se ferment pour moi. J’ai eu le temps de penser et de réfléchir à ce que Cassandra représente pour moi. Alors, cette décision a été difficile à accepter. Mais je sais qu’elle me dit qu’elle ne peut plus continuer sa carrière sportive plus longtemps. Elle est en pleine santé, mais je ne suis pas en mesure de lui prodiguer suffisamment de confort pour qu’elle puisse sauter des obstacles et prendre plaisir dans son travail comme elle faisait avant. Notre équipe a décidé de mettre Cassandra à la retraite, afin qu’elle puisse vivre la vie de princesse qu’elle a toujours mérité”, s’est émue l’Etatsunienne. “Je suis tellement reconnaissante d’avoir un tel animal dans ma vie, et, même si nous ne parlons pas le même langage, elle a toujours été l’être le plus proche de moi. Elle m’a accompagné dans les étapes clefs de ma vie et m’a fait parcourir le monde, donné des opportunités que je n’aurais pas crues possibles sans elle. Il n’y aura jamais une autre jument comme elle. Merci à toutes les personnes impliquées dans ce parcours [...]. J’attends impatiemment le prochain chapitre. Je sais que Cassandra sera plus heureuse dans son pré et, avec un peu de chance, nous pourrons avoir quelques petites princesses dans le futur. Merci Cassandra d’avoir changé ma vie pour le meilleur. Tu m’as tout donné et je vais désormais tâcher de te rendre la pareille.”

Un saut mémorable sur la rivière dans le Grand Prix 4* de Chantilly, en 2021, pour la brillante Cassandra. © Mélina Massias

Atome sur la voie de la retraite

Victime d’un grave accident il y a un peu plus d’un an, lors du CSI 4* de Bourg-en-Bresse, Atome, complice de Titouan Schumacher, entrevoit le bout d’un long tunnel. Après avoir observé un très long temps de repos, le génial fils d’Amadeus peut enfin reprendre le pas monté. Une excellente nouvelle pour tout son entourage. “Aujourd’hui est un grand jour au haras des Brimbelles”, a écrit Titouan Schumacher sur ses réseaux sociaux, mardi 5 septembre. “Après quinze mois d’arrêt, notre Mr Tot’ peut commencer sa rééducation active en vue de sa nouvelle vie. Il va suivre un protocole encore strict pendant quelque temps et quand son physique nous donnera le feu vert, il ira profiter de la belle herbe normande ainsi que de sa belle retraite bien méritée.” Si sa carrière sportive est terminée, le bai de seize ans devrait avoir l’occasion de couler des jours heureux, dans les meilleures conditions.

Grâce à l'abnégation de son équipe, Atome devrait pouvoir profiter d'une longue et heureuse retraite. © Sportfot

Admara 2 décède en piste

Révélé aux côtés de l’Italien Emanuele Gaudiano, sous la selle duquel il a empoché vingt de ses vingt-cinq victoires internationales, Admara 2 a poussé son dernier souffle, jeudi 10 août, alors qu’il prenait part à une épreuve à 1,50m au CSI 4* d’Opglabbeek. Le hongre se serait soudainement effondré, rappelant la fin tragique de son génie de neveu, Hickstead, né Opel. Âgé de dix-huit ans, le KWPN par Padinus avait signé son retour à la compétition en juin, après dix mois d’absence. Auteur de bonnes performances avec son ancien cavalier italien, avec qui il avait notamment disputé les championnats d’Europe d’Aix-la-Chapelle en 2015, Admara avait également servi avec réussite les intérêts de la Colombie. Aux rênes de Carlos Enrique Lopez Lizarazo, son second cavalier, le bai brun avait notamment terminé septième de la finale de la Coupe du monde de Paris-Bercy, en 2018, où son démonstratif geste des postérieurs avait posé question, avant de prendre la cinquième place individuelle aux Jeux équestres mondiaux de Tryon, quelques mois plus tard.

Admara 2 et Carlos Enrique Lopez Lizarazo à Rome. © Sportfot

Photo à la Une : Numero Uno. © Collection privée