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Les derniers transferts du mercato olympique passés au crible

Arqana
Sport mardi 16 janvier 2024 Mélina Massias

Ces dernières semaines, les changements d’écurie se font légion. Il faut dire que le mercato olympique s’arrêtait officiellement lundi 15 janvier. De fait, quelques transferts importants sont à noter, chez John Whitaker, Eduardo Alvarez Aznar, Peder Fredricson ou encore McLain Ward. En plus du récap de ces quelques infos, retour également sur quatre disparitions qui ont marqué la sphère équestre.

La nouvelle est tombée samedi 13 janvier au soir : Juliette Faligot a confié les rênes de sa précieuse Arqana de Riverland. Et l’heureux élu n’est autre que… John Whitaker ! Très attachée à sa grise, la Tricolore en reste propriétaire, mais la suivra désormais à distance. Auprès de GRANDPRIX.infola Nordiste a expliqué sa décision. En cette année olympique, l’amazone a souhaité donner toutes ses chances à sa fille de Cornet Obolensky, né Windows vh Costersveld. “Je souhaite qu’Arqana puisse concourir au niveau qu’elle mérite. [...] J’ai bien compris qu’Arqana n’a aucune chance de participer aux Jeux olympiques avec moi, alors autant lui donner l’opportunité d’y prendre part avec un autre cavalier. Les sélections olympiques sont très disputées dans tous les pays. John n’est pas du tout assuré de réussir ce pari, [...] mais c’est davantage ouvert pour lui que pour moi”, a déclaré la jeune femme. 

Arqana de Riverland et sa fidèle cavalière se séparent, mais ne resteront pas loin l'une de l'autre. © Mélina Massias

Associée à Juliette Faligot depuis début 2017, Arqana de Riverland a effectué l’intégralité de sa carrière internationale à ses côtés. Formée par Romain Potin puis Louis Delplace, la Selle Français a permis à son amazone de tutoyer les sommets. Ensemble, les deux complices ont remporté leurs deux premiers Grands Prix 3*, en 2022 à Deauville puis début 2023 à Vilamoura. Toutes deux ont également réalisé plusieurs très belles performances en Coupes des nations CSIO 3* et se sont classées jusqu’en Grand Prix 5*, en attestent leur quatrième place dans l’épreuve reine du CSI 5* de Dinard en 2022. 



Début janvier, John Whitaker est symboliquement devenu le copropriétaire d’Arqana de Riverland, à un pourcent. De quoi entrer dans les règles pour une éventuelle participation aux Jeux olympiques de Paris. Désormais sous pavillon britannique, la Selle Français devrait prochainement faire ses débuts avec le légendaire John Whitaker. Toujours en pleine forme du haut de ses soixante-huit ans, l’indissociable partenaire de Milton se lance dans une sacrée aventure. En parallèle d’Arqana de Riverland, son fidèle Unick du Francport, un autre représentant du stud-book Selle Français, douzième de la finale de la Coupe du monde Longines de Leipzig en 2022, pourrait être une option intéressante pour envisager un voyage à Versailles. Mais que ce soit avec Arqana ou Unick, et aussi expérimenté soit-il, John Whitaker devra gagner sa place en bonne et due forme, au sein d’une escouade britannique dont l’effectif reste intéressant, autour de son leader incontestable : Ben Maher, qui devrait aisément être de la partie cet été.

En 2022, Juliette Faligot et sa grise ont signé la plus belle performance de leur carrière, en se classant dans le Grand Prix 5* de Dinard. © Mélina Massias

Eduardo Alvarez Aznar rebondit et s’équipe en Italie !

L’année 2023 a été marquée par les ventes de deux excellents Selle Français pour Eduardo Alvarez Aznar. L’Espagnol a d’abord cédé Bentley de Sury, son partenaire des Européens de Milan, à la jeune et talentueuse Anastasia Nielsen. Quelques semaines plus tard, il voyait partir Enoy de la Mûre, pépite de l’élevage de Béatrice Drigeard Desgarnier et sa fille, Adeline Morel, vers les Emirats arabes unis. Le jeune bai brun a depuis intégré l’effectif d’Omar Abdul Aziz Al Marzooqi, et a déjà montré de belles choses, à l’aube d’une année hautement importante. Cette fois, l’indissociable binôme de Rokfeller de Pleville Bois Margot à trouver son bonheur en Italie. En effet, depuis le 8 janvier, il apparaît comme le propriétaire majoritaire d’une certaine Made In’t Ruytershof. Amoureux des chevaux français, le représentant hispanique n’a pas choisi cette BWP par hasard. Née en Belgique, chez la famille van den Branden, Made In’t Ruytershof est, en effet, une fille de Norton d’Eole et petite-fille de Diamant de Semilly ! Mais, bien sûr, ce ne sont pas ses origines seules qui ont convaincu son nouveau cavalier d’investir en elle. Sous la selle de Francesco Turturiello, la jument de douze ans a fait étalage de son talent au plus haut niveau, participant aux Européens de Milan cet été et se classant dans les Grands Prix 5* d’Hickstead en 2023 ou encore dans l’étape de la Coupe du monde d’Oslo un an plus tôt. Terriblement généreuse, la belle formait un véritable couple avec son cavalier, qui la montait depuis l’été 2021, après une formation assurée par Jan van Alken et Linda Bratomi. 

Pétrie de talent, Made In't Ruytershof va poursuivre sa route sous couleurs espagnoles. © Dirk Caremans / Hippo Foto

Après son ultime sortie avec sa complice, Francesco Turturiello a annoncé la nouvelle sur ses réseaux sociaux, le 5 janvier. “Aujourd'hui, un chapitre de notre vie se referme. Après cinq ans de vie commune, Made In't Ruytershof quitte notre écurie. Ma chère Made, qu'il est difficile de te dire au revoir aujourd'hui. Combien d'émotions tu m'as données, d'innombrables résultats, une médaille au championnat d'Italie, un championnat d'Europe, des Coupes des nations et des classements en Grand Prix 5*. Je remercie la Fédération italienne des sports équestres et l'entraîneur Marco Porro, qui a toujours cru en toi et t'a donné la possibilité de grandir dans les compétitions les plus importantes du monde. Tu es une lionne, une simple jument mais tellement spéciale et nous avons eu la chance de faire partie de ta vie. Ton chemin vers les Jeux olympiques de Paris 2024 se poursuit sous la direction du cavalier espagnol Eduardo Alvarez Aznar et nous serons là pour t'encourager”, s’est ému l’Italien. Avec le départ de Bentley de Sury et d’Enoy de la Mûre, Made In’t Ruytershof pourrait bien être l’option numéro un d’Eduardo Alvarez Aznar à Versailles, lui ne peut plus compter que sur D’Orient Batilly ou Legend, plus vu en compétition internationale depuis août, pour le très haut niveau.

Alcapone des Carmilles avec Peder Fredricson à Bâle

Du côté de Bâle, le circuit de la Coupe du monde Longines reprend ses droits après deux semaines de pause. À cette occasion, Peder Fredricson a fait ses premiers pas en compétition avec un nouveau complice : le Selle Français Alcapone des Carmilles, jusqu’alors vu avec sa coéquipière Angelie von Essen. Né chez Carole Levallois, le fils de Diamant de Semilly et petit-fils de Heartbreaker est âgé de quatorze ans et a participé à la victoire de son équipe nationale dans la Coupe des nations d’Aix-la-Chapelle en 2021, grâce à deux parcours impeccables. En Suisse, le néo duo a débuté avec un clear round à 1,40m, puis deux parcours à quatre points, sur des barres élevées à 1,45 et 1,55m. Si le bai est destiné à rester sous la selle du déjà légendaire Peder Fredricson, il serait un renfort de point au sein de son piquet, quelque peu vieillissant. En 2024, Catch Me Not S souffle sa dix-huitième bougie, Hansson WL sa seizième, et Christian K, qui n’a plus évolué sur la scène internationale depuis février 2023, sa dix-septième. Le Scandinave peut aussi compter sur Chopin VA depuis quelques mois, et de plus jeunes montures, à l’image de Vroom de la Pomme, entre autres. À quelques mois de Paris, Alcapone des Carmilles a, en tout cas, l’avantage de l’expérience.

Alcapone des Carmilles a débuté 2024 aux rênes d'un nouveau cavalier, mais toujours pour la Suède. © Dirk Caremans / Hippo Foto



Fiumicino van de Kalevallei en Arabie saoudite

Alors qu’il a dit au revoir à son cheval de tête, Long John Silver 3, en octobre, Jur Vrieling a aussi vu l’une de ses toutes meilleures montures, Fiumicino van de Kalevallei, quitter ses écuries quelques semaines plus tard. Depuis début novembre, le puissant fils de Plot Blue appartient officiellement à la Fédération équestre d’Arabie saoudite, qui, à l’image de sa voisine des Emirats arabes unis, continue de s’équiper à coups de renforts de très haut vol. À quelques semaines de la finale de la Coupe du monde Longines de Riyad, et quelques mois des Jeux de Paris, le SBS de treize ans, absent des terrains de concours depuis août dernier, a repris du service avec Abdullah Al Sharbatly. Le néo duo a d’entrée remporté une épreuve à 1,45m du côté d’Al Ain, fin décembre. Sous la selle de son ancien binôme néerlandais, Fiumicino s’est régulièrement illustré à 1,55m. Il a remporté quatre épreuves de ce niveau, à Samorin, Mexico, Miami et Rome, à chaque fois sur des étapes du Longines Global Champions Tour. L’attachant bai s’est aussi dans de beaux Grands Prix, comme à Samorin, Valkenswaard, Rotterdam, Amsterdam, Vérone et Falsterbo, a réalisé plusieurs sans-faute en Coupe des nations et participé à la finale de la Coupe du monde Longines d’Omaha. Désormais dépourvu de deux très bons éléments, Jur Vrieling s’appuie sur une autre SBS : Griffin vd Heffinck, douze ans, et poursuit la formation de ses jeunes chevaux. 

Le puissant fils de Plot Blue a un nouveau cavalier. © Sharon Vandeput / Hippo Foto

McLain Ward s’équipe aussi… in extremis !

Le fabuleux KWPN Ilex, élevé par G. Marris et jusqu’alors monté par le Brésilien Fabio Leivas da Costa, va désormais évoluer sous la selle de McLain Ward. Selon des informations révélées par GRANDPRIX.infoune transaction de plusieurs millions d’euros serait évoquée. Pourtant, selon la base de données de la Fédération équestre internationale (FEI), le fils du très en vogue Baltic VDL, né Bears, aurait conservé ses anciens propriétaires, Bonne Chance Farm et Gilberto Sayão Da Silva, désormais associés à McLain Ward. Depuis le 12 janvier, soit trois jours avant la date limite en vue d’une potentielle participation aux Jeux olympiques de Paris, le bai est passé sous bannière américaine. 

Lancé sur la scène internationale par Alexandre Gadelha et le Canadien Bruno Martins Costa, Ilex évoluait depuis début 2022 aux côtés de Fabio Leivas da Costa. Ensemble, ces deux-là ont disputé à peine plus d’une cinquantaine de parcours, réussissant de belles performances dans les Coupes des nations d’Hickstead et Wellington l’an dernier, et obtenant, entre autres classements, une cinquième place dans le temps fort individuel de l’Officiel de Grande Bretagne.

Le talent d'Ilex n'a pas échappé à l'œil expert du multimédaillé McLain Ward. © Mélina Massias

Cette nouvelle recrue apparaît comme une sacrée aubaine pour McLain Ward. Si l’Américain a permis à son équipe de se qualifier, au dernier moment, pour les Jeux olympiques de Paris en remportant l’or aux Jeux panaméricains de Santiago grâce à Contagious, également en bronze en solo, il ne peut véritablement compter que son alezan de quinze ans et Callas, un peu décevante pour son premier championnat à Omaha, au printemps dernier. Alors que First Lady, née Dia Light, continue de prendre du galon, en atteste sa récente deuxième place dans un Grand Prix 3* à Wellington, l’arrivée d’Ilex ne peut qu’être bénéfique pour le multi-médaillé et indéboulonnable pilier de la bannière étoilée. Il y a trois ans, à Tokyo, il participait à l’argent olympique décroché par son escouade. En fera-t-il autant, voire plus, à Paris, avec Contagious, Callas, Ilex ou une autre monture ? Wait and see. 



Ingrid Gjelsten accueille une monture de choix

Toujours axé vers le commerce, Andreas Schou a compensé l’arrivée au sein de ses écuries de Napoli vh Nederassenthof par le départ de son fidèle I Know, avec lequel il avait signé une victoire remarquable dans le CSIO 3* de Deauville en juin 2022. L’attachant alezan aux grandes marques blanches, troisième du Grand Prix du Longines Global Champions Tour à Rome en 2023, a rejoint le piquet de la Norvégienne Ingrid Gjelsten, dont la famille était propriétaire de… Napoli vh Nederassenthof ! Âgé de onze ans, son nouveau complice, formé par Konstantin Deeken Künnemann, a disputé moins d’une dizaine de parcours à 1,60m. Assez préservé, en raison de plusieurs pauses sur la scène internationale, notamment fin 2022, puis à l’automne suivant, devrait constitué un atout de taille pour la jeune femme, qui avait également récupéré le génial VDL Edgar M au printemps 2023, brillant au plus haut niveau avec le Brésilien Marlon Modolo Zanotelli. D’ailleurs, si Edgar et I Know sont si similaires dans leurs robes et leurs grandes listes, ce n’est sûrement pas par hasard, tous deux étant des fils du tout bon Arezzo VDL, né Amant M. 

Andreas Schou a dit au revoir à I Know, parti chez Ingrid Gjelsten, qui lui a cédé les rênes de Napoli vh Nederassenthof. © Pixels Events

Coriolis des Isles change de selle

Fin 2023, la vente de Coriolis des Isles a été officialisée. Ancien partenaire de l’Autrichien Max Kühner, qui a récemment ajouté à son piquet un certain Blues d’Aveline, l’alezan a rejoint l’écurie Al Shira’aa, décidément très active sur le marché des transferts. En plus de Coriolis des Isles, dernière recrue en date, l’entité basée en Angleterre mais représentant les UAE, est aussi propriétaire de Jarlin de Torres, Enjoy de la Mûre et BBS McGregor, tous acquis ces derniers mois. Pour l’heure, Coriolis des Isles, fruit du travail de la famille Hubert-Chiché, n’est pas encore apparu en compétition avec son nouveau cavalier. Avec son ancien complice, le fils de Zandor a brillé au plus haut niveau, remportant notamment le Grand Prix 5* de Monaco en 2021, avant d’en prendre la deuxième place en 2022 alors même que son pilote participait à deux CSI le même week-end, distant de plus de mille kilomètres ! Formé en France par Vanessa Martinez, Coriolis des Isles, père du champion de France des quatre ans en 2022, s’est également distingué à Cannes, Madrid ou encore Bois-le-Duc ces dernières saisons. Si Max Kühner perd un complice de choix, il peut toujours compter sur Elektric Blue P, Up Too Jacco Blue ou encore son nouvel atout : Blues d’Aveline.

Max Kühner a dit au revoir à Coriolis des Isles mais compte un piquet de chevaux fourni à l'abord des Jeux. © Mélina Massias

Plusieurs disparitions marquantes

Ces dernières semaines, le monde du saut d’obstacles a été marqué, outre par le mercato à gogo, par plusieurs disparitions. Lesley McNaught, Eric Geneste, Fabien Schreiber et  Gaston Glock, tous acteurs de la sphère équestre, sont décédés. 



Lesley McNaught était une véritable légende. Née en Grande-Bretagne, cette grande dame a brillé avec l’équipe suisse de jumping. À son palmarès, une médaille d’argent par équipe aux Jeux olympiques de Sydney, en 2000, deux titres de championne de Suisse, deux titres de championne d’Europe par équipe et une médaille de bronze en solo, trois participations aux Jeux équestres mondiaux et sept finales de la Coupe du monde. Âgée de seulement cinquante-neuf ans, Lesley McNaught a, pour reprendre les termes de l’excellent Cavalier Romand “marqué le sport équestre suisse comme aucune autre amazone”. Ces trois dernières années, l’Helvète officiait en tant que coach pour les cavalières et cavaliers de concours complet du clan suisse, qu’elle aiguillait pour l’hippique. Sa disparition a bouleversé le monde équestre. Dominik Burger, chef de l’équipe nationale de concours complet, l’a décrit non seulement comme “une coach géniale”, mais aussi comme “une personne et une amie merveilleuse”. “Lesley McNaught était une cavalière d’exception et une femme pleinement engagée pour son sport, les chevaux et les cavaliers de l’équipe. Elle laisse un très grand vide derrière elle. Nos pensées émues vont à sa famille et à ses proches”, a déclaré Damian Müller, le président de Swiss Equestrian.

Lesley McNaught à Aix-la-Chapelle avec son fidèle Dulf. © Dirk Caremans / Hippo Foto

Éleveur passionné et passionnant, Eric Geneste nous a quittés le 31 décembre dernier, à cinquante-sept ans, chez lui, dans l’Oise. Cavalier et homme de cheval très apprécié, il avait fait naître le formidable Do It Easy, qui a récemment retrouvé Kendra Claricia Brinkop et retrouve son meilleur niveau. Outre ce formidable cheval, l’éleveur avait connu d’autres belles réussites avec sa mère, Fleur de Lisle, qui l’avait poussé à se lancer dans cette activité, qui continuera de faire perdurer sa mémoire de la plus belle des manières. 

À la veille du décès de son éleveur, aimé de tous, Do It Easy faisait ses débuts en Coupe du monde avec Kendra Claricia Brinkop. © Dirk Caremans / Hippo Foto

Marchand reconnu et homme de cheval, Fabien Schreiber s’est envolé le 9 janvier dernier, à cinquante-six ans, laissant derrière lui sa compagne, Kelly Larue, son fils, Hugo, et ses proches. “Ma plus belle étoile brillera ce soir. Après cette dure et terrible bataille te voilà enfin en paix. Merci d’avoir été toi, malgré ton foutu caractère tu avais un cœur énorme. Je ne garde que des bons souvenirs de ces années passées avec toi. Merci d’avoir toujours fait ton maximum pour moi”, a écrit sa compagne sur les réseaux sociaux. Le Belge avait souvent travaillé avec le maestro Marcus Ehning. Parmi leurs plus belles collaborations, citons Copin van de Broy et Gin Chin van het Lindenhof. Ces derniers temps, c’est grâce à Virginie Thonon que certaines de ses montures brillaient au plus haut niveau.

À la tête d’une fortune estimée par le magazine Forbes en 2021 à plus d’un milliard d’euros avec sa famille, Gaston Glock est décédé à quatre-vingt-quatorze ans. L’Autrichien, qui avait bâti sa fortune dans l’industrie des armes à feu, était également propriétaire de plusieurs chevaux, dressage et saut d’obstacles, qui portaient le préfixe Glock’s. Ce fut notamment le cas de l’olympique Carembar de Muze, renommé London, et Cognac Champblanc, tous deux complices de Gerco Schröder. L’homme d’affaires, impliqués dans de nombreux domaines, avait également fondé le complexe sportif de Villach Treffen, où ont été, entre autres, organisés plusieurs CSI 5*. 

Photo à la Une : Arqana de Riverland et Juliette Faligot lors de leur plus beau classement, à Dinard. © Mélina Massias