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Laure Schillewaert prend un nouveau départ

Sport mercredi 23 mars 2022 Mélina Massias

Fin septembre, Laure Schillewaert prenait la direction des écuries Kersten, aux Pays-Bas, pour débuter une nouvelle aventure. Six mois plus tard, la jeune Française est de retour sur ses terres natales pour quelques jours… avant de repartir !

Laure Schillewaert, vingt-trois ans, ne profitera des terres normandes qu’une petite semaine. Tout juste de retour d’une expérience de six mois aux Pays-Bas, la jeune femme s’apprête à entamer une nouvelle aventure. “Je vais passer une semaine chez moi, mais ensuite, je repars !”, sourit-elle. “Je ne reviens pas définitivement. Je vais partir en Belgique, pour faire un essai d’un mois et demi dans les écuries d’un cavalier 5*. J’espère que cela sera concluant.” Après trois participations en championnats d’Europe, dans les catégories Enfants en 2012, puis Juniors en 2014 et 2015, la cavalière entend poursuivre sa progression en compétitions. “Normalement, je devrais avoir des jeunes chevaux, à partir de cinq ans, et d’autres montures plus aguerries, pour disputer des épreuves au niveau 2*”, précise-t-elle. Laure Schillewaert sera également accompagnée de sa fidèle Belle Petite Dame (Holst, Colman x Calido I), une jument grise de onze ans, vue jusqu’à 1,40m sur les terrains internationaux. L’amazone espère pouvoir participer prochainement à des épreuves à 1,45m avec sa complice.

Une expérience enrichissante aux Pays-Bas

Avant de regagner la France et de se lancer dans son nouveau projet en terres belges, Laure Schillewaert a passé six mois aux Pays-Bas. L’occasion de découvrir un nouveau système, une nouvelle façon de fonctionner et de prendre son envol. Installée aux écuries Kersten, sises à Egchel, à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Eindhoven, l’amazone a notamment acquis de l’expérience aux côtés de Pieter Kersten, fondateur de la structure, marchand, éleveur, entraîneur et ancien cavalier. Ce dernier n’est autre que le père des jumeaux Lars et Niels, qui évoluent régulièrement sur la scène internationale.

“Je sors grandie de cette expérience, au cours de laquelle j’ai repris vraiment confiance en moi. J’ai connu quelques moments difficiles après mes belles années en Junior”, confesse Laure. “Ma saison 2021 a été bien meilleure. Je suis repartie sur le bon pied et j’ai retrouvé le chemin de la victoire dans des épreuves à 1,40m. J’ai aussi beaucoup appris. J’ai vraiment apprécié travailler avec Pieter Kersten, le père de Lars et Niels. Les Pays-Bas sont réputés pour employer des méthodes parfois strictes et dures. Là, j’étais dans une super maison, qui traitait très bien les chevaux. Tout est fait au plus simple : nous utilisons des mors simples, ne mettons jamais de guêtres postérieures aux jeunes chevaux, etc. Nous avons beaucoup travaillé sur des exercices de répétition, qui permettent aux jeunes équidés d’apprendre à bien sauter. Les méthodes ne sont vraiment pas contraignantes. Cela m’a aussi permis d’améliorer ma position assise ; en France, l’équitation se pratique davantage en équilibre. Désormais, je peux faire un peu des deux, ce qui me permet d’être plus proche de mes chevaux.” 

Laure Schillewaert a également pris son indépendance et ne collabore plus directement avec ses parents. Franck, son père, est notamment un entraîneur bien connu et cavalier international, spécialisé dans les jeunes chevaux. “La relation parents-enfant est plus simple ainsi”, glisse-t-elle. “Bien sûr, je peux toujours compter sur leur soutien pour tous mes projets et tout ce que je fais.”

Photo à la Une : Laure Schillewaert et Belle Petite Dame. © Sportfot