Notre site web utilise la publicite pour se financer. Soutenez nous en desactivant votre bloqueur de publicite. Merci !

Joe Clee, un briton à l'accent belge.

Interviews jeudi 3 juillet 2014
Joe Clee, un briton à l'accent belge. Vous étiez qualifié pour la finale de la Coupe du monde de Lyon où vous avez préféré ne pas vous rendre et finalement, c'est votre beau-frère qui a gagné. Est-ce que vous n'avez pas regretté votre décision ? J.C. : « Evidemment que j'aurais aimé y aller… mais ce n'était pas la bonne décision pour mes chevaux. La semaine suivante, il y avait le concours d'Anvers qui est un concours très important pour mon patron et en fait, il y avait un ensemble de choses qui faisait que cela ne se mettait pas. Notre plan était de faire Malines, puis de leur donner un peu de repos pour ensuite essayer de faire quelques Coupes des nations. Utamaro lors de la finale du championnat de Belgique à 5 ans. Mais comme nous avons bien fait à Malines, le chef d'équipe m'a proposé d'aller à Zurich où nous avons terminé deuxièmes, c'était super… alors le chef d'équipe nous a dit que nous pouvions aller à Bordeaux et là, on a reçu notre sésame pour ?s Hertogenbosh. C'était super mais à la place d'être au repos, Diablesse s'est retrouvée à sauter dans trois 5 étoiles très massifs alors, il fallait vraiment qu'elle ait un break et ralentir quelque peu. Elle ne peut pas tout sauter sans arrêt, j'espère l'année prochaine, Utamaro pourra également la seconder et cela sera plus facile, mais il n'était pas prêt pour sauter en Coupe du monde cette année. Cela aurait sans doute été très bien pour moi, pour prendre de l'expérienc … mais cela n'aurait pas été bien pour mes chevaux ! Je pouvais dire : je veux y aller, mais cela n'aurait pas été bien pour ma jument… puis mon beau-frère a gagné, alors cela reste dans la famille. » Quand on voit aujourd'hui Diablesse et Utamaro au plus haut niveau, en sachant que vous les avez formés depuis le début. Aujourd'hui, vous devez continuer à penser à l'avenir et continuer à former les suivants… en étant aujourd'hui occupé au plus haut niveau. Comment vous organisez-vous ? Est-ce que vous faites les choses différemment ? J.C. : « Utamaro et Diablesse, je les ai formés moi-même, car j'avais le temps de le faire. C'est aujourd'hui plus compliqué puisque je suis beaucoup en route. Avec ces grands concours, vous êtes sur la route cinq jours par semaine. Il vous faut une équipe à la maison, dans laquelle vous pouvez vraiment avoir confiance. Lorsque je rentre à la maison, j'essaie de faire le plus que je peux. Nous avons une super groom maison et un cavalier qui vient de débuter et va désormais sortir un peu les jeunes chevaux en concours. J'essaie de faire deux gros concours par mois, ce qui me laisse la possibilité de faire des concours plus locaux comme Bonheiden, Azelhof ou le concours de la famille Ceulemans, qui me permettent de revenir aux écuries entre les épreuves pour venir monter mes autres chevaux. C'est difficile, car parfois, vous voulez bien faire les choses, et vous bousculer un peu tout, mais avoir une bonne équipe rend les choses plus simples. Avec mes jeunes chevaux, j'essaie avant tout de trouver des endroits avec un bon sol et de bons parcours, après que ce soit un concours régional, jeunes chevaux ou un simple concours d'entraînement : cela a peu d'importance pour moi. » Diablesse a déjà un fils approuvé et on sait que votre propriétaire aime l'élevage, est-ce qu'elle a eu d'autres poulains ? J.C. : « Non, elle n'a eu qu'un poulain qui est l'étalon approuvé I am Moerhoeve's Star (Kashmir van't Schuttershof), c'est le seul. Eventuellement, mon propriétaire serait intéressé d'essayer d'avoir quelques embryons, mais nous allons d'abord nous concentrer sur cette saison, avec éventuellement la possibilité de participer aux WEG de Normandie. Ce sera peut-être trop pour cette saison après, mais nous allons voir. C'est difficile de trouver un moment, à chaque fois, on pense au concours suivant. L'épouse de mon propriétaire se passionne pour l'élevage, mais à petite échelle. Nous avons d'ailleurs quelques produits de leur élevage dans les écuries. C'est un peu la même chose avec Utamaro. Chaque année, on se dit qu'on va éventuellement le prélever, mais finalement, on se concentre d'abord sur le sport. » La suite, c'est demain.