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Joe Clee, un briton à l'accent belge.

Interviews lundi 30 juin 2014
Joe Clee, un briton à l'accent belge. Installé en Belgique depuis de nombreuses années, Joe Clee a d'abord été un grand animateur du circuit jeunes chevaux avant de monter progressivement les échelons pour arriver aujourd'hui à s'imposer au plus haut niveau avec une deuxième place dans l'étape de Coupe du monde de Zurich avec Diablesse de Muze, avant de réaliser un double sans-faute dans la Coupe des nations de Rotterdam avec Utamaro d'Ecaussines ! A 36 ans, ce père de trois enfants, fruits de son union avec Julie Wauters, explose au plus haut niveau. Une belle occasion pour rencontrer un homme sympathique, qui a toujours peur de déplaire. Quels ont été vos premiers contacts avec les chevaux ? Joe Clee : « En fait, mes parents avaient une très grande ferme lorsque nous étions jeunes, avec différents animaux : vaches, chevaux, cochons… etc. Nous allions, mes deux grands frères et ma petite s?ur, galoper dans les champs avec eux, c'était mes premières expériences équestres. Mon père était ingénieur et c'était ma maman qui s'occupait principalement de la ferme.

Nous avons ensuite déménagé dans le Yorkshire et nous nous sommes retrouvés près de chez John Whitaker, à la grande époque de Milton. Ma s?ur montait dans le même poney-club que Louise et Robert Whitaker, c'est à ce moment-là que j'ai réellement commencé à monter sérieusement. Je n'ai jamais eu de leçon de John lui-même, mais je prenais cours avec son cavalier, et je regardais beaucoup monter John lorsqu'il travaillait ses chevaux. J'ai toujours eu également beaucoup de contact avec Robert, puisque nous étions dans la même école. Le fait d'être à leur contact m'a beaucoup apporté. Avoir l'opportunité de regarder John travailler, autant cela aide ! »

Quand avez-vous décidé de devenir professionnel ?

J.C. : « Suis-je un professionnel ? En fait, je n'ai jamais réellement pris la décision de devenir professionnel. Nous avons fait les poneys, puis j'ai été apprendre à vraiment monter avec un cavalier de concours complet. En fait, avant mes 16-17 ans, je n'étais jamais sorti en compétition. Je montais juste à la maison et j'apprenais à monter. A 17 ans, j'ai eu mon premier travail en allant monter pour Cyril Light et j'ai eu beaucoup de chance de pouvoir obtenir ce travail, cela a vraiment été une opportunité pour moi. Il y avait énormément de chevaux à monter en concours et j'ai appris énormément là-bas. J'avais fait quelques compétitions poneys mais ensuite, je suis resté un an à apprendre vraiment à monter à cheval, sans aller au concours. La transition poney-cheval a été assez difficile pour moi. Mes parents ont vraiment pris la bonne décision de m'envoyer chez ce professeur de concours complet. Au départ, je ne voulais pas vraiment y aller et finalement, c'est la meilleure chose que j'ai fait. »

Vos parents vous ont-ils poussé à continuer dans les chevaux ou au contraire ont-ils voulu vous mettre en garde ?

J.C. : « Ils ont été super. Mes parents sont des personnes fantastiques qui m'ont poussé à faire ce que je voulais et à croire en moi. Ils m'ont supporté tout du long dans ce que je voulais faire. » La suite, c'est demain.