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JEM Caen : le bilan de Dayro Arroyave.

Reportages vendredi 5 septembre 2014
JEM - Caen 2014
Dayro Arroyave Depuis leur début, le Colombien Dayro Arroyave n'a jamais caché son rêve d'emmener l'étalon de Daniel Demartin aux championnats du monde en réalisant son programme pour arriver à prêt à cet évènement. Objectif atteint avec en plus une dixième place historique par équipe pour la Colombie. Cela fait deux ans que vous nous parlez des Jeux Mondiaux. Maintenant, on y est. Comment les avez-vous vécus ? Dayro Arroyave : « Je pense que cela s'est très bien passé. Pour l'équipe, cela a été quelque chose d'incroyable. Cela n'était jamais arrivé à la Colombie de se retrouver à la seconde manche de la coupe des nations, c'est donc un peu historique. Pour nous, le cheval comme pour moi, il s'agissait d'une première fois, c'était assez costaud mais nous en sommes très bien sortis. Par contre, je sentais qu'aujourd'hui à la fin de son troisième parcours, mon cheval a eu un peu dur en fin de parcours. Je sentais qu'il était fatigué. Maintenant que j'y ai goûté … j'ai envie de continuer à participer à de tels évènements et de pouvoir partager de telles expériences avec les meilleurs cavaliers de la planète. C'est quand même incroyable. Je suis vraiment heureux car c'est un rêve qui est devenu réalité. » Maintenant que vous avez participé à l'évènement, est-ce que vous auriez adapté votre préparation différemment ? D.A. : « Je n'avais jamais participé à un tel évènement même en tant que spectateur. J'avais juste regardé à la télévision. Avec le recul, c'est vrai que je n'aurais pas tout fait de la manière. Je me rends compte que, même si cela s'est très bien passé, mon système de travail n'est pas adapté à un niveau de concours aussi élevé. Il faut avoir une autre préparation pour pouvoir faire de meilleures choses. Je pense que si je veux encore progressé, il faudrait que j'aie le cheval chez moi et que je fasse un travail complètement différent. Ici, je ne monte le cheval qu'une fois par semaine et pour des concours comme cela, ce n'est vraiment pas idéal. Je pense que maintenant, on va travailler pour que cela se passe encore beaucoup mieux avec de meilleures performances dans de tels concours. Il faut que j'arrive à faire en sorte que le cheval garde l'envie jusqu'à la dernière minute. Lorsque mon cheval va faire un concours normal, ce n'est pas la même pression, c'est plus facile. Ici, on demande beaucoup plus et le cheval sent la tension et il est plus fatigué. » Que retenez-vous de cette expérience ? D.A. : « Pour moi, c'est une expérience magnifique et je ne vais jamais oublier mon premier championnat mondial en espérant que ce ne soit pas le dernier. C'est à moi maintenant de travailler beaucoup pour rester à ce niveau d'épreuve. En plus, je connais Carlos Lopez depuis que je suis tout petit. Je n'aurais jamais cru faire partie d'un grand championnat en équipe avec lui. C'est incroyable, c'est génial une chose pareille. Ensuite, nous avons eu beaucoup de chance de pouvoir compter sur quelqu'un comme Marcel Delestre qui a fait du très bon travail en montant une équipe pour ici avec la fédération colombienne alors que chaque cavalier fait un peu ses affaires dans son coin, ce qui n'est vraiment pas évident. Je trouve vraiment qu'il a fait un bon travail puis en plus les quatre cavaliers de l'équipe s'entendent très bien. Nous avons fait de bonnes choses même si je suis certain que nous pouvons encore améliorer beaucoup, beaucoup de choses. » Comment se passe votre relation avec Marcel delestre ? D.A. : « Pour venir ici sur notre premier championnat, nous n'avons pas changé grand-chose à notre système de travail. Nous sommes venus pour prendre de l'expérience en faisant juste un entrainement au concours et nous sommes partis mais nous n'avons rien fait de spécial. Marcel nous encadre vraiment bien et nous prodigue de nombreux petits conseils et c'est vraiment génial. »