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Grand Prix** au Masters de Paris.

Reportages mercredi 9 décembre 2015
Longines Masters de Paris 2015
Grand Prix 2* Préambule du Grand Prix dominical, Paris s'est éveillé avec le Grand Prix invitational puis le Grand Prix Land Rover pour les cavaliers du CSI**. Un Grand Prix qui regroupait à la fois quelques jeunes promesses, à l'image de Camille Conde Ferreira sur Pirole de la Chatre (Flipper d'Elle) qui ne pourra toutefois éviter une faute sur l'avant dernier obstacle. Ils ne seront d'ailleurs que 7 hors des 35 partants à se qualifier pour le barrage alors que la Hollandaise Roosje Brouwer se fera piéger par le chronomètre avec van Helsing (Valentino). Thomas Rousseau sera le premier à s'élancer dans ce barrage et il réussira d'emblée à mettre la pression sur ses poursuivants avec un sans-faute très rapide en compagnie d'Aresse M (Dollar du Murier) : 36''44. Le jeune Brésilien Joao Victor Castro sait à quoi s'en tenir avec son très plaisant Quentin PJ (Quidam de Revel). Il réussit aussi le double sans-faute mais le chrono s'arrête sur 37''33, c'est plus lent. Alexandra Thornton tente sa chance mais ne peut éviter la faute sur l'avant dernier obstacle avec le très expérimenté Caballero (Chambertin). Maelle Martin a réalisé un très beau premier tour avec le très plaisant Team de Coquerie (Heartbreaker ), propre frère d'Opium de Coquerie. Le couple attaque fort mais à la sortie du virage très serré, la distance ne vient pas, c'est trop près : 4 points. François-Xavier Boudant fait office de favori avec Ciento (Viento Uno) après avoir réalisé quelques beaux classements à l'entame du week-end mais cette fois, les barres tombent dès les deux premiers obstacles, c'est loupé ! Emile Karim Fales tente également sa chance mais le Libanais se fait piéger en sortie de combinaison avec Captain Z (Lord Z). Il ne reste dès lors plus que la Canadienne Wesley Newlands pour tenter de faire vaciller Thomas Rousseau autoritaire leader de l'épreuve mais Evita van de Velbalie (Wandor vd Mispelaere) met fin au suspense avec une faute. « C'est un cheval qui est un peu timide avec les autres chevaux au paddock, du coup, il part toujours en première position. Du coup, je profite de la reconnaissance pour sauter pendant que les autres marchent le parcours. Il a peur des autres chevaux alors que, aussi paradoxal que cela puisse paraître, l'environnement ne le dérange pas. J'ai récupéré ce cheval de chez Pénélope Leprévost qui en est copropriétaire avec Philippe Barbot. Nous avons débuté au mois de mai sur des épreuves 135-140 puis il a bien évolué au fil de la saison. C'est sûr qu'en passant toujours en numéro un, on n'a pas toujours de repères mais il était troisième du Grand Prix national de Lorient et il gagne ici ! C'est un cheval qui a de bons moyens malgré sa petite taille alors quand on voit son évolution sur la saison, on peut espérer ne pas s'arrêter là. Il sautera des épreuves 1m50, cela ne fait aucun doute, puis nous verrons l'année prochaine. Quand on part en un, on a tendance à soit prendre trop de risques, soit pas assez … C'est un cheval qui a une bonne tête ce qui permet de demander un tracé serré même si je pense ne pas avoir tout demandé mais juste mettre de la pression sur les autres qui ont fait des fautes puisqu'au final, il n'y a que deux sans-faute sur les 7 barragistes. Est-ce que Pénélope demandera à récupérer le cheval ? La question ne s'est pas encore posée. C'est un bon cheval qui sera commercialisé un jour, c'est sûr. Maintenant, Pénélope a la chance de disposer d'un piquet de chevaux fantastique donc nous verrons mais ce n'est pas à l'ordre du jour. Je suis content aujourd'hui car nous terminons l'année en beauté. Nous étions allés à St Lô la semaine dernière pour faire des petites épreuves 135 avec du temps dépassé et ici, il était déjà sans-faute dans la 145 le premier jour sans aller vite, avant-hier, il fait une petite faute mais la qualité de saut était là et aujourd'hui, c'était le bon jour. Nous terminons donc sur une note positive puisque c'était son dernier concours de l'année. Nous allons pouvoir passer de bonnes fêtes de fin d'année. » expliquera Thomas Rousseau.