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Frédéric Busquet, agriculteur et entrepreneur responsable

Reportages dimanche 6 juin 2021 Lea Tchilinguirian

Terminons notre rencontre avec Frédéric Busquet non loin de l’écurie d’Ellipse, sur ses nouvelles terres agricoles bordant Malville. 

 La pandémie du Covid-19 nous a tous obligés à nous réinventer. Frédéric Busquet a lui eu envie de se diversifier tout en restant près de la nature. « C’est vraiment notre univers. Nous avons toujours voulu agrandir les prés. Il s’est trouvé qu’un voisin vendait sa ferme avec cent cinquante hectares, nous avons postulé puis l’avons acquise », nous explique-t-il. « L’agriculture nous donne une relative autonomie en fourrage mais nous avons aussi d’autres cultures comme le tournesol, le colza et la luzerne. Nous sommes en autosuffisance en fourrage, ce qui est quand même la base d’une écurie, et nous vendons également les céréales » détaille ce dernier.

Depuis peu, Frédéric Busquet s’est aussi tourné vers la lombriculture : « Je me suis questionné car le secteur du compost est en plein essor, c’est un secteur bio et écologique. Ayant la matière première avec le crottin de cheval et du fumier et en s’entourant de personnes sachant s’en occuper, nous avons construit un bâtiment de lombriculture à Angers, un second se termine ici. Le projet pousse et si nous nous reparlons dans quelques années, il y en aura partout ! Ce sont des secteurs très porteurs puisque c’est l’avenir », a-t-il affirmé.

Alexandre Bouvet et Frédéric Busquet analysant la taille du Colza. 

Si l’on demande à sa femme, Marie Busquet, ce qui les passionne finalement le plus, elle nous répond : « Nous aimons le fait que tout soit un cycle. Le cheval mange la paille et le foin que nous produisons, qu’il rejette sous forme de crottin qu’on met dans la lombriculture puis sur les sols agricoles que nous commercialisons aussi ». D’ailleurs, le couple est lui-même surpris des premières retombées commerciales. « Les pépinières de la région nous contactent et en veulent toutes, les cavaliers commencent aussi à en utiliser pour leur foin. L’engrais de cheval est l’un des meilleurs qu’il existe et c’est notre marque de fabrique ! », souligne Frédéric.

Si certains pouvaient douter, la commercialisation de céréales ou compost ne fait pas peur à la famille Busquet. « Nous savons commercialiser des chevaux, nous allons bien savoir le faire avec du compost ! (rires) C’est un autre métier et nous avons vraiment une démarche d’avoir une équipe qualifiée consacrée à chaque pôle », conclut Frédéric. Longue vie donc à tous leurs projets !

Crédit photos : Léa Tchilinguirian