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Faut Il des 7 vallons chez Grégory Wathelet.

Interviews jeudi 30 mars 2017
Faut-Il des 7 vallons chez Grégory Wathelet. A l'occasion du Sunshine Tour, l'étalon sBs agréé à l'AES Faut-Il des 7 Vallons (Comme Il Faut x Double Espoir) a intégré les écuries de Grégory Wathelet pour continuer son travail de formation sous la selle d'Ugo Berritella. Un jeune espoir de 6 ans encore vert mais très prometteur mais qui ne laisse pas indifférent d'autant que sa mère n'est autre que l'une des toutes premières juments de tête de Grégory Wathelet, une certaine Firis de la Maine. C'est grâce à elle que l'actuel vice-champion d'Europe a fait ses premières armes avec une première participation aux championnats d'Europe pour Young Riders en 2001. L'histoire débute en 1993 quand un garde forestier passionné d'élevage décide d'acheter une pouliche par Double Espoir. Il épluche le minitel et sélectionne deux pouliches en Vendée. Accompagné d'un ami, Bernard Dandrifosse revient avec Firis de la Maine. Quelques années plus tard, il décide de la confier à un gamin prometteur issu du village d'à côté, un certain Grégory Wathelet à qui il emmènera sa jument chaque semaine pour lui faire monter. Les années sont passées, chacun a poursuivi sa route … mais tout le monde est heureux de se retrouver pour débuter une nouvelle aventure. « Firis est une jument très particulière pour moi car c'est elle qui m'a amené à ce niveau-là. Mon premier grand titre, c'était celui de champion de Belgique en jeunes cavaliers et c'était grâce à elle. Le premier championnat d'Europe, c'était avec elle … Malheureusement, elle s'est blessée à 9 ans et n'a pas pu faire une grande carrière mais c'était pour moi, à ce moment-là, une jument exceptionnelle qui a fait partie de mes chevaux de tête à un moment donné dans ma carrière. Alors évidemment je suis heureux de pouvoir suivre ses produits et celui-là en particulier car je pense qu'il est vraiment hors du lot et meilleur que les autres. J'ai la chance également que le propriétaire veuille travailler avec moi avec ce cheval pour le futur et c'est sûr que le fait que j'ai monté sa mère fait pencher la balance pour que nous prenions notre temps et essayions de l'amener au plus haut niveau.

Mon système m'a toujours permis de rester en contact avec les gens et ce n'est pas parce que je suis aujourd'hui à un autre niveau que je suis une personne différente. On sait que la roue peut tourner vite. Certains propriétaires sont peut-être un peu moins importants aujourd'hui qu'ils ne l'ont été mais à un moment donné, ils ont fait beaucoup de choses pour moi et sont intervenus dans ma carrière pour me faire arriver où j'en suis aujourd'hui. Derrière ça, il y a aussi le fait que je ne suis pas en contact avec des gens parce qu'il y a un intérêt mais surtout parce que nous nous sommes toujours bien entendus.

Faut-Il montre vraiment le respect de sa mère en étant très très rapide devant. Je pense qu'il a également plus de moyens que sa mère, ce qui était peut-être son défaut car c'était une jument avec un super tempérament et très guerrière à qui on pouvait demander des choses incroyables, il lui manquait juste les derniers centimètres de moyens alors que lui, on a l'impression qu'il a plus de facilité avec une véritable aisance sur les sauts. Il fait encore bébé aujourd'hui et il reste encore beaucoup de travail malgré sa facilité de faire les choses. Avant l'Espagne, il devait avoir fait 6-7 concours dans sa vie et c'est comme s'il avait fait ça toute sa vie alors qu'il s'agit d'un concours très regardant avec des rivières, une piste en herbe, des obstacles bien garnis mais rien ne l'intimide, ni ne l'impressionne ce qui est vraiment positif. J'espère vraiment que c'est un cheval que l'on va retrouver au top niveau assez vite. Faut il des 7 Vallons avec ses cavaliers : Ugo Berritella & Grégory Wathelet.

Cela arrive que l'on vienne me montrer des produits de juments que j'ai montées, c'est là qu'on voit que l'on vieillit … mais Firis était meilleure que d'autres juments que j'ai pu monter. Par contre, je découvre les produits quand on me les amène. Je ne me mêle pas des croisements. Je pense que les éleveurs font cela bien mieux que moi. Voilà seulement que je commence à m'intéresser un peu à l'élevage maintenant que je suis installé à Clavier et que j'ai un peu d'espace mais souvent, les éleveurs savent mieux que moi ce qu'ils font au niveau des croisements. » s'amusera le Liégeois.