Chaque année, on ne se lasse pas de découvrir les surprises réservées par les équipes de GL Events dans chaque recoin de l'immense salon qu'est Equita Lyon. Après un an d'absence, la joie était d'autant plus grande pour tout le monde de se retrouver et sans aucun doute pour les artistes qui ont été privés de leurs spectacles durant si longtemps. 
Le public ne s'y est pas trompé. Comme toujours, venu en masse au salon, il fallait arriver de bonne heure pour se trouver une place convenable pour assister au spectacle. 
Juste après la parade des races, Guillaume Mauvais réalisait une transition parfaite avec ses chevaux de traits comtois. Trois alezans crins lavés, couleur traditionnelle et emblématique de la race, mais également trois bais brûlés pour montrer tout le panel de couleurs possibles pour "Les Comtois en Folie".
Christophe Hasta Luego était également présent accompagné d'une amazone.
Ce sera ensuite au tour de Rebecca Perroud qui a remporté cet été le premier prix à la Féria des Saintes Marie de la Mer.
Le duo équestre de Thierry Miller et Fanny n'aura pas hésité à trouver les petits recoins d'Equita pour s'échauffer correctement avant d'offrir leur spectacle de Voltige Kosaque en cercle.
Ce sera ensuite à Carla Pelissier des cavaliers de Gallus de venir présenter le travail camarguais en monte amazone.
Les chevaux camarguais se succèdent sur la piste Nikito puisque c'est au tour de Vincent Liberator, présenté à Equita comme l'une des figures de l'émission télévisée "L'amour est dans le pré", en plus de l'homme de spectacle.
Une expérience incroyable aussi pour de jeunes artistes qui s’y retrouvent parfois un peu malgré eux, à l’image de Christophe Monier. C'est d'ailleurs notre coup de coeur de ce cabaret avec les comtois en Folie de Guillaume Mauvais. 
Nous sommes partis recueillir les impressions de Christophe Monier à la fin de sa première participation à ce cabaret équestre : « A la base, je suis cavalier de dressage. J’évoluais en A10, ce qui est un niveau honorable pour un amateur, près d’Avignon, mais mon cheval s’est blessé. J’ai donc commencé à aller voir plusieurs chevaux et j’ai croisé sur ma route cette ponette Shetland croisée Welsh dont je suis tombé amoureux. Le seul problème, c’est ce que ce n’était pas du tout ce que je cherchais et que je ne savais pas quoi faire avec… Mais j’en étais tombé amoureux ! J’ai commencé à la travailler à pied puis j’ai rencontré Rebecca Peroud qui est devenue ma coach et qui m’a poussé à sortir en spectacle. Je ne faisais absolument pas de travail de spectacle, ni de liberté, j’étais un cavalier on ne peut plus classique. Aujourd’hui, j’ai acquis une seconde ponette et une jument que je compte sortir en épreuves de dressage mais en la travaillant également pour le spectacle.
Je suis venu à Equita Lyon pour accompagner ma coach et pouvoir présenter mon spectacle en soirée mais finalement, on m’a proposé d’intégrer le cabaret sur le coup de midi où il y a beaucoup plus de public. C’est une expérience supplémentaire. Je ne me serais jamais dit avant que j’allais faire Equita Lyon en faisant du spectacle ! C’est un véritable challenge personnel et c’est avant tout une passion. Mon objectif n’est pas d’en faire un métier, c'est juste pour le plaisir. C’est une expérience supplémentaire, cela donne une pression et un stress supplémentaire quand on voit le monde qu’il y a autour de la carrière. Il faut d’ailleurs apprendre à broder en restant dans le show lorsque la ponette a peur du monde. »
