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Alain Jufer, la fidélité paie.

Interviews samedi 10 janvier 2015
Alain Jufer, la fidélité paie. Genève, qu'est-ce que cela représente comme concours pour vous ? A.J. : « C'est un concours que j'ai toujours suivi. Etant jeune, j'allais voir le concours là-bas en ayant le rêve de pouvoir monter une fois dans cette piste. Puis pour finir, j'y monte depuis 10 ans tout juste. La première année où j'ai monté pour Gian-Battista Lutta, je suis allé à Genève ! La première fois où je suis entré dans la piste, je dois bien admettre que j'étais un peu tendu. Arriver là-dedans, sous les lumières avec la famille, les amis qui sont là… c'est sûr que j'étais tendu. Maintenant, je ne dirai pas que je suis relax quand je rentre là-dedans mais cela va beaucoup mieux. Il y a toujours un peu plus d'amis, de fans qui viennent et je peux dire que cette année cela s'est vraiment bien passé (rires) . En fait, c'est la première année où je peux participer au Grand Prix alors terminer à la 6 ème place, c'est fantastique. Il m'a fallu dix ans pour le faire mais ça valait la peine. Les autres fois, j'y ai été avec une Wild Card. Etant du canton romand, nous pouvons nous qualifier pour Genève dans les Grand Prix nationaux en Suisse et chaque année, j'ai gagné une de ces wild-cards qui me permettait de participer à certaines épreuves mais la seule épreuve qualificative pour le Grand Prix que nous pouvions monter, c'était l'épreuve des combinaisons le samedi. C'est donc un peu délicat d'avoir une seule épreuve et non deux où l'on doit être dans les cinq premiers ! C'est difficile. Maintenant, loin de moi l'idée de critiquer. Je trouve que c'est une super initiative de pouvoir nous donner cette opportunité, d'offrir cette chance à des cavaliers qui évoluent sur le circuit national de participer au concours de Genève, c'est super. Personnellement, c'est cela qui m'a lancé. C'était le but de ma saison chaque année. Ce n'est pas si facile que ça de bien se classer dans les Grand Prix nationaux pour se qualifier pour Genève. » L'expérience que vous avez acquise cette année sur de gros concours comme Calgary a joué dans votre résultat à Genève ? A.J. : « Oui, bien sûr. Cela a fait beaucoup. Comme cela s'est bien passé, cela m'a amené beaucoup de confiance et j'ai aussi appris à faire confiance à Wiveau. C'est sûr que j'étais motivé et que je suis parti des écuries en disant que je partais pour monter le dimanche ! J'ai dit en partant que dimanche, je devais passer à la télé ! Jeudi, cela s'est bien passé, j'étais qualifié pour le dimanche et j'ai décidé de ne plus sauter en espérant faire un beau résultat le dimanche. » Comment est-ce que vos parents suivent votre carrière ? A.J. : « Ma maman est à fond derrière moi. Ils ont encore des chevaux à la maison chez moi et il y a encore ma s?ur qui monte là-bas. Nous avons une petite installation. Ma mère était très émue de me voir dimanche. Je pense qu'elle était autant ravie que moi, voire plus. Voir tous ces efforts … elle m'a donné beaucoup, comme à toute la famille. Elle m'a aidé à arriver où j'en suis. Maintenant, j'aide un peu ma s?ur. Elle vient de temps en temps ici, on s'appelle. Elle a surtout des jeunes chevaux, c'est surtout de l'élevage. C'est un autre statut qu'ici mais si je peux donner un coup de main, je le fais. On aimerait évidemment avoir des poulains de Wiveau à l'élevage, ce serait une belle histoire. Il faudrait d'abord que l'on se renseigne pour voir si il a déjà été approuvé ou non car nous ne nous en sommes jamais tracassés jusqu'à présent. » Pour vous les origines ne sont pas importantes lorsque vous achetez un cheval ? A.J. : « Si quand même. Disons que d'abord, on regarde le cheval car on peut avoir un mauvais papa et une mauvaise maman et que ce soit quand même un bon cheval… mais c'est quand même un plus lorsqu'il a un beau papier et qu'on peut dire que le père saute bien et que la maman a fait ces résultats-là. » Pour le futur, que peut-on espérer pour vous ? A.J. : « Surtout que je puisse continuer à monter Wiveau et qu'il en arrive d'autres. Ensuite, re-signer la même saison que celle que je viens de faire, ce serait déjà très bien … puis j'espère pouvoir arriver une fois à faire les trois étapes du Rolex Grand Slam que sont Aix ?la-Chapelle, Calgary et Genève ! Puis pouvoir participer à un grand championnat, si j'ai le cheval et si tout va bien … pourquoi pas ? »

FIN.