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Henrik von Eckermann, indéboulonnable numéro un mondial

Fin août, Henrik von Eckermann tentera de décrocher un nouveau titre et de précieux points lors des championnats d'Europe de Milan avec Iliana.
Sport vendredi 4 août 2023 Charlotte Denquin

Pour le treizième mois consécutif, Henrik von Eckermann va sillonner la planète et les compétitions d’Europe et du monde avec le brassard de numéro un au classement mondial Longines. Invincible à Herning, étincelant à Tokyo, le double champion du monde est bien installé dans son palais doré. Pour le Suédois, le rêve continue un mois de plus, et le réveil ne semble pas pointer le bout de son nez. Toujours à ses trousses, Julien Épaillard n’a pas encore trouvé la solution à l’écart instauré par le leader mondial mais est bien installé au deuxième rang. Pour autant, le Français ferait bien de se méfier du Néerlandais qui se rapproche dangereusement de lui. Discrètement, Harrie Smolders continue de grimper pour, peut-être, récupérer un jour le brassard auquel il a été associé jadis.     

Quand donc Henrik von Eckermann sera-t-il délogé du sommet du classement mondial Longines? À coup sûr, pas ce mois-ci! En août, le Suédois arborera toujours à son bras le brassard de meilleur cavalier de la planète grâce à ses 3.575 points. Pourtant, le quarantenaire a perdu quatre-vingts unités par rapport au mois de juillet, mais bien trop peu pour être inquiété par son plus proche poursuivant. Le mois dernier, seule une troisième place lors d’une épreuve au chronomètre au CSI 5* de La Corogne avec son génie King Edward Ress s’est ajoutée à la liste de ses résultats comptabilisés pour ce classement. Et la tendance ne devrait pas s’inverser en septembre, à moins d’un coup de génie signé par son Dauphin. En effet, au 1er septembre 2023, le double champion du monde ne perdra que cent points, acquis en août 2022, mais pourra toujours compter sur les 585 points obtenus lors des championnats du monde d’Herning ainsi que sur les 315 glanés aux Jeux olympiques de Tokyo, ces derniers étant comptabilisés jusqu’à la prochaine édition de l’événement. Et qui sait, peut-être que, d’ici là, un nouveau Grand Prix 5* viendra s’ajouter à son palmarès, à quelques jours des championnats d’Europe de Milan, auxquels il prendra part avec Iliana.  

Henrik von Eckermann, toujours bien entouré de sa groom Louise Barraud et sa femme, Janika Sprunger. © Sportfot



Harrie Smolders réduit l’écart avec Julien Épaillard       

À défaut de se rapprocher du trône, qui semblerait presque inatteignable, Julien Épaillard est de plus en plus près de… la place de numéro trois mondial! Pourtant, le Français n’a pas manqué de réussite en juillet. Alors que ses compatriotes affrontaient le terrain en herbe de la Mecque des sports équestres, le Tricolore s’imposait le 1er juillet sur le Rocher dans un Grand Prix doté à un million et demi d’euros avec son produit maison Donatello d’Auge. Depuis, une victoire au CSI 4* de Valkenswaard avec Dubai du Cèdre, qui a de grandes chances de l’accompagner aux Européens de Milan à la fin du mois ainsi qu’une sixième place dans le Grand Prix 5* de La Corogne ont, entre autres classements, permis à celui que l’on surnomme la fusée de grappiller quelques précieux points. Pourtant, ce mois-ci, le Normand ne compte plus que 3.046 points contre 3.170 il y a trente jours. Pour cause, en août, il a perdu les points glanés en juillet 2022, à savoir deux-cent-dix unités obtenues au CSI 5* de Dinard, notamment avec une deuxième place dans le Grand Prix aux rênes de Gracieux du Pachis, mais aussi et surtout les cent-quarante autres qui lui avaient été attribués à la suite de son triple sans-faute dans la Coupe des nations du CSIO 5* de Knokke avec la géniale Caracole de la Roque.     

Troisième Grand Prix 5* pour Donatello d'Auge en 2023, de précieux points pour Julien Épaillard. © Sportfot

Harrie Smolders, lui, qui avait bondi de la huitième à la troisième place en juillet, a affirmé son rang ce mois-ci. Désormais, le Néerlandais ne compte plus que quatre-vingt-deux points de retard sur Julien Épaillard et son ombre plane fortement au-dessus du Français. Vainqueur du Grand Prix du CSIO 5* de Saint-Gall en juin, il a, en juillet, enfoncé un peu plus le clou. Deuxième du Grand Prix de Monaco, remporté par Julien Épaillard, Harrie Smolders s’est ensuite emparé du Grand Prix 5* de Riesenbeck avec l’excellent Uricas v/d Kattevennen. Entre temps, une troisième place dans le temps fort du CSI 5* de La Corogne est venue gonfler son compteur. Et face à une telle régularité, le vice-champion du monde par équipes pourrait bien rêver à nouveau du brassard mondial, lui qui l’a porté pour la première fois en mai 2018.  

Déjà lauréat du Grand Prix 5* de Saint-Gall, Uricas v/d Kattevennen, ici à Monaco, s'est aussi imposé à Riesenbeck en juillet. © Sportfot



Maikel van der Vleuten sort du top dix    

La descente du mois est signée Maikel van der Vleuten. Auparavant cinquième, le Néerlandais n’a pu tenir son rang en juillet et pointe désormais à la treizième place. Pourtant, le cavalier n’a perdu “que” cent-trente-sept points en un mois et, ce, malgré trois classements dans les Grands Prix de Monaco, La Corogne et Valkenswaard. Mais visiblement, la concurrence a été plus efficace en ce début de saison estivale.     

Et si aucune remontée n’est vraiment notable, remarquons tout de même la nouvelle quatrième place de Martin Fuchs, auparavant sixième. Troisième du Grand Prix 5* de Dinard, dont il était le double tenant du titre, l’ancien numéro un mondial n’a désormais plus que quelques points de retard sur le podium. Plus loin dans le classement, le Brésilien Santiago Lambre a gagné vingt-cinq places et fait son entrée dans le top cent, quatre-vingtième. En ce qui concerne le reste du top dix, McLain Ward a perdu une place et est cinquième devant Simon Delestre, qui en a gagné une. Deux places grimpées pour Shane Sweetnam, septième devant Kent Farrington, qui a maintenu son rang, tout comme Conor Swail, dizième. Auparavant onzième, Ben Maher a gagné deux places et s’est intercalé entre eux.     

Du côté des femmes, Laura Kraut, lauréate du Grand Prix 4* de Chantilly Classic, est toujours la meilleure d’entre elles, dix-septième.     

Le classement complet  

Sacrée à Chantilly Classic, Laura Kraut est toujours la meilleure cavalière du monde. © Sportfot