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Sport mercredi 3 décembre 2008
Max Kuhner entendu par la fédération allemande !
Le 21 Novembre la FN, le Landesverband de Bavière et d'autres personnes ont pu visionner un CD montrant les méthodes d'entrainement utilisées par Max Kühner. Sur des videos prises à partir de téléphone portable, on pouvait y voir un cheval sautant une rivière avec un fil métallique tendu au dessus ainsi que des photos de médicaments dopants. La FN a alors convoqué Kühner le 24 Novembre. Kühner expliqua à la FN qu'il avait connaissance de ces images et qu'il ne niait pas être le cavalier que l'on pouvait voir sur le DVD et qui faisait sauter une rivière à son cheval avec un fil métallique tendu au dessus. En revanche il prit ses distances par rapport aux photos des médicaments dopants. Kühner soupçonne sa compagne dont il vient de se séparer d'être à l'origine de l'affaire. Il expliqua avoir porté plainte contre son ex-compagne pour diffamation, vol et falsification de documents. La FN n'a pas pu identifier dans le film de séquence portant atteinte à la loi de protection des animaux. Le barrage est une méthode connue et décrite d'ailleurs dans le livre d'Elmar Pollmann-Schwekhorst publié aux éditions de la FN. Ce livre cite le champion olympique de 1968 William Steinkraus : l'effet est avant tout psychologique car le cheval touche quelque chose qu'il n'a pas vu. Comme le peuvent aussi un coup de cravache trop appuyé, des éperons trop forts, un coup de manchette dans la bouche du cheval ou parfois aussi un cavalier retombant lourdement dans sa selle. La distinction entre une éducation appropriée et la torture d'animaux est parfois très délicate. La „méhode du fil“ est pour cette raison l'objet de discussion très critiques pas seulement au sein de la FN. Concernant le contenu des photos aucune accusation n'a pu être portée par la FN, rappelant que le choix des médicament en dehors des temps de concours n'est pas régulé et qu'aucune substance n'est dans ce cas interdite. Le cas de Kühner semble certes être le fruit d'un acte de vengeance mais il doit en tout cas servir de leçon : le concours hippique est sous surveillance et tout écart de conduite est dévoilé au grand jour sur la place publique. Les cavaliers ne devraient jamais l'oublier.