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Retour avec Eric Hoyeau sur The Auction by Arqana

Elevage jeudi 28 février 2019

La récente édition des Longines Masters de Hong-Kong aura été le lieu de la première édition de la vente The Auction by Arqana, qui aura connu un joli succès avec seulement deux embryons qui n’ont pas atteint le prix de réserve. Un véritable succès donc qui en appelle d’autres. L’acte II est d’ores et déjà fixé à Paris début décembre avec une vente de jeunes performers.

Quel est votre lien avec les sports équestres ?

Eric Hoyeau : « Je ne suis pas un véritable connaisseur des sports équestres, mais ma culture générale du cheval me permet quand même de comprendre un certain nombre de choses et de rencontrer des personnes du milieu. Professionnellement, j’ai aussi participé à un certain nombre de ventes en tant que prestataire, notamment en travaillant avec Arnaud Evain sur les ventes Fences et animé ces ventes-là. J’ai aussi animé d’autres ventes moins prestigieuses de chevaux de sport. Avec Arqana, nous avons déjà eu une expérience dans le monde du saut d’obstacles avec la dispersions des effectifs du haras des Brimbelles, il y a deux ans. Ici, c’est la première expérience dans laquelle la marque Arqana est réellement impliquée ».

Pourquoi avoir décidé justement de prendre part à cette vente? Pourquoi ce nouveau concept?

E. H. : « J’ai rencontré Christophe Ameeuw complètement par hasard. J’ai fait une intervention digitale aux assises du cheval à Angers pour expliquer le fonctionnement de notre plateforme internet qu’est Arqana Online, où intervenait aussi Monsieur Ameeuw. La plateforme fonctionne majoritairement pour vendre des parts d’étalons. Nous vendons donc véritablement de la grosse valeur par ce système-là de manière relativement opportune. C’est-à-dire que ce n’est pas de manière régulière mais bien lorsque l’opportunité de mettre, hors programme de vente Arqana, un sujet sur le marché que nous utilisons cette plateforme qui est « secure », extrêmement performante et qui a fait ses preuves. Christophe Ameeuw a été interpelé par mes explications et s’est rapproché de nous pour voir si l’on pouvait réfléchir à des perspectives innovantes. C’est ainsi qu’est née l’idée de créer cette expérience, à Hong-Kong, en utilisant cette formidable caisse de résonance qui existe ici, d’autant plus que c’est un marché où nous sommes déjà présents via les courses de galop. Nous avons par ailleurs de très bonnes relations avec le Hong-Kong Jockey Club et il était intéressant d’innover avec quelqu’un qui partageait les mêmes ambitions. Nous avons également d’autres programmes qui nous permettront peut-être de relancer des projets ou d’innover dans d’autres domaines. Nous allons procéder étape par étape. C’est ainsi que s'est créée notre association ».

Au travers de cet évènement, Arqana tente-t-il également de trouver de nouveaux investisseurs pour les courses ou d' intéresser  les propriétaires de chevaux de courses au monde du sport?

E. H. : « C’est transversal, donc je répondrais un peu des deux; faire connaître la discipline des uns et des autres ainsi que la notion d’investissement, et conquérir de nouveaux marchés, c’est ce que l’on appelle la synergie ».

La première édition s’est achevée avec de très bons chiffres.

E. H. : « On ne va pas raisonner uniquement par les chiffres, car une aventure de ce type ne va pas forcément être couverte par les produits d’exploitation que va générer ce genre d’aventure, c’est plutôt une expérience et on va la considérer comme telle. Une expérience technologique qui n’était pas tout à fait évidente, car prendre des enchères sur deux plateformes en duplex et online, génère des retards sons, du bidding internet qui intervient de manière différée sans que l’on ait véritablement un interlocuteur face à nous, est particulier et complexe à gérer. Cette interactivité est intéressante et peut être développée pour d'autres projets. A ce niveau, c’est déjà un succès technologique et humain de par la coopération des équipes d'EEM et d'Arqana, le tout orchestré par Alix Choppin, Responsable du développement chez Arqana et Michaël Dorigo, Chef de projet pour EEM. La vraie mise en commun de moyens humains est enrichissante. Ceci va désormais permettre à chacun de phosphorer et de voir sur quoi nous allons rebondir ».

Que peut-on vous souhaiter pour la suite de cette aventure?

E. H. : « Que ce type de projet soit profitable à l’ensemble de l’industrie. Quand je parle d’industrie, je pense à la fois aux éleveurs, aux cavaliers, aux commerçants mais également au monde du galop et des courses en général ».