Notre site web utilise la publicite pour se financer. Soutenez nous en desactivant votre bloqueur de publicite. Merci !

Marc Bettinger, l'air suisse lui va bien.

Sport mardi 9 juillet 2019

Parti en Suisse avec sa compagne Faye Schoch sur le point d'accoucher, le couple n'en est toujours pas reparti et a même décidé d'y construire des écuries pour y installer ses activités. Le temps de se reconstruire un piquet de chevaux, et l'allemand est bel et bien de retour avec trois victoires en Grand Prix cette année dont la dernière en date ce week-end à Wiener Neustadt, en selle sur Casalini (photo). 

" Je suis vraiment très heureux. Nous avons de très bons jeunes chevaux et en plus, j'ai la chance d'avoir de nouveaux clients qui m'ont confié deux très bons chevaux avec Casalini, un Casall de 9 ans qui a été formé par de bons cavaliers qui ont pris le temps de bien faire les choses, et que j'ai récupéré en octobre dernier, ainsi qu'Aston des Etisses, un fils de Mylord Carthago qui m'a été confié également par la famille Müller il y a deux mois. À la fin, il est certain que tout est à vendre... mais je pense qu'ici, je vais avoir le temps de les monter un peu plus longtemps et d'aller un peu plus loin, ce qui me ravit évidemment. 

Honnêtement, faire du haut niveau à tout prix n'est pas mon objectif ! J'ai été très heureux de pouvoir participer aux Longines Masters de Lausanne, d'autant que cela faisait un petit temps que je n'avais plus évolué à ce niveau. Cela fait du bien de pouvoir se situer et j'étais très content de sortir du Grand Prix avec une faute après avoir fait plusieurs classements dans le week-end. Mon but n'est pas d'aller faire du haut niveau tous les week-ends mais de choisir des concours où je pense que je peux être compétitif et repartir avec de l'argent. J'ai horreur de payer une facture à la fin du week-end. Nous n'avons pas de sponsor et le concours coûte vite très cher. Je préfère donc bien sélectionner mes concours et cela fonctionne assez bien pour Faye et moi en ce moment. 

Il est clair que notre manière de travailler est fort différente de celle que nous avions en Belgique. À cette époque-là, nous faisions beaucoup de commerce et nous avions beaucoup de chevaux. Ici, en Suisse, nous avons totalement modifié notre système de fonctionnement. Nous ne voulons pas avoir plus de 15 chevaux pour nous deux mais nous voulons des chevaux de grande qualité que nous allons former pendant au moins deux, trois ans comme nous l'avons fait avec Quincy qui, après un an d'arrêt, revient en grande forme avec Faye et s'est classée dans le Grand Prix de Sopot. Ma priorité actuelle est vraiment concentrée sur la construction de nos écuries et surtout sur le bonheur de ma famille ; c'est vraiment le plus important à mes yeux."

Photo : Aston des Etisses (Mylord Carthago) et plus haut Casalini (Casall).