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La Suisse devant la Belgique à La Baule.

Sport vendredi 17 mai 2019

Dix ans après son dernier sacre à La Baule, la Suisse a dominé la Coupe  des Nations de la Baule 2019 ! Composée de Niklaus Rutschi (Cardano CH),  Bryan Balsiger (Clouzot de Lassus), Paul Estermann (Lord Pepsi) et  Steve Guerdat (Albfuehren’s Bianca), la Suisse inscrit une deuxième fois  son nom au prestigieux palmarès de cette légendaire épreuve par équipe  Bauloise.                

 Dès la première manche, la Belgique,  vainqueur de la finale mondiale du circuit Longines FEI Jumping Nations  Cup™ 2018, et la Suisse emmenée par le champion olympique 2012 et n°1  mondial Steve Guerdat (Albfuehren’s Bianca), ont pris les commandes et donné le ton en terminant respectivement avec 4 points au compteur. En  embuscade, l’Irlande terminait à 5 points, se plaçant ainsi devant la  France, en 4e position, avec 8 points malgré le sans-faute de Thierry  Rozier (Venezia d’Ecaussinnes).                              

 En deuxième manche, l’équipe Suisse  s’est montrée intraitable et a résisté à la pression des Belges, auteurs de 2 parcours sans pénalité de Nicola Philippaerts (H&M Chilli  Willi) et Niels Bruynseels (Utamaro d’Ecaussines). Affichant 3 sans-faute grâce à Niklaus Rutschi (Cardano CH), Paul Estermann (Lord  Pepsi) et Steve Guerdat (Albfuehren’s Bianca), les Suisses se sont finalement emparés de la victoire à un point d’écart de la Belgique.

 Avec 3 sans-faute également dans l’équipe grâce à Nicolas Delmotte (Ilex VP), Thierry Rozier (Venezia  d’Ecaussinnes) et Pénélope Leprevost (Vancouver de Lanlore), la France a  grignoté 1 place et s’est hissée sur la 3e marche du podium.

Frédéric Cottier, chef de piste : 
« La Coupe des Nations est toujours différente. J’ai toujours  considéré, même lorsque j’étais cavalier, que le parcours devait laisser le cheval aller de l’avant. Il faut aussi jouer avec les paramètres de  stress, de psychologie, de dramaturgie de l’épreuve… ce qui est assez  compliqué pour un chef de piste. J’ai terminé mon travail quand les cavaliers entrent en piste, je sais ce que j’ai fait. Et même s’il faut  aussi avoir un peu de chance, cette année, le suspense aura tenu jusqu’au dernier partant. Je tenais aussi à remercier Yves Métaireau qui, depuis  25 ans, a fait de La Baule une formidable scène de sport équestre. Vous  êtes le plus beau partenaire du concours, avec une vision d’avenir, aux  côtés de la FFE. »

Andy Kistler (SUI), chef d’équipe Suisse :
« Nous adorons venir à La Baule, tant pour le concours, que pour  l’accueil et la ville. Le public baulois soutient toutes les équipes,  mais il est vrai que lorsque Steve (Guerdat) entre en piste, on a la  sensation qu’il est à la maison. »

Steve Guerdat, champion olympique 2012 et n°1 mondial : 
« Bianca a repris la compétition à Windsor, et cela ne s’est pas très  bien passé dans le Grand Prix. J’avais un peu d’appréhension  aujourd’hui. Elle a très bien sauté en première manche, j’avais donc  plus confiance dans le second tour. Savoir qu’on peut apporter la  victoire à son équipe est la meilleure sensation pour un sportif. La  Coupe des Nations est un grand moment de sport, surtout lorsqu’on rentre devant ce public. Cela motive à donner le meilleur de soi-même. Bianca a  vraiment été fantastique, dès la parade des équipes. C’est pour cela  qu’on vit ces moments de sport quand on est athlète. C’est cela que j’aime tellement dans notre sport. »

Photo : T. Van Halle & FEI