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Jannike West, la suédoise qui grimpe...

Interviews jeudi 22 mai 2008

Jannike West, la suédoise qui grimpe…

Encore inconnue du grand public, cette jeune suédoise commence à pointer le bout de son nez au plus haut niveau international. Discrète, très timide … elle affiche pourtant une régularité incroyable avec son étalon Careful. L'an dernier, ils accrochaient ensemble leur première victoire en Grand Prix internationaux avant d'intégrer pour la première fois l'équipe à l'occasion du CSIO de Lummen. Entre temps, ils prenaient la médaille de bronze des championnats de Suède indoor, deux ans seulement après leur premier Grand Prix international. A l'occasion du CSIO***** de Lummen, nous sommes partis à la rencontre de l'une des valeurs montante bleu et jaune. J'ai commencé à monter lorsque j'étais une petite fille dans un centre équestre, je devais avoir 7 ans. Vers 9 ans, j'ai eu mon premier cheval. Mon père montait également en concours mais c'était pour lui un hobby. Durant toute mon époque poney, je n'ai jamais participé à de grosses épreuves. J'évoluais comme beaucoup de jeunes dans de petites épreuves pour le plaisir. Ce n'est qu'à l'âge de 13 ans, en passant à cheval, que j'ai commencé à touché les belles épreuves. Plus que réservée, la jeune femme de 24 ans a encore du mal à parler de ses prouesses mais en la forçant quelque peu, elle admet ne pas être présente à ce niveau par hasard. « J'ai eu plusieurs résultats en junior qui m'ont permis de participer aux championnats d'Europe. J'ai ensuite terminé 3 ème du championnat nordique pour junior avant de gagner ce championnat en tant que Young Rider. »

Pourtant ce n'est qu'en 2004, lors des ventes PSI, que l'étalon Oldenburg Careful rejoint les écuries familiales en étant adjugé pour 330.000 euros loin du top price de la soirée Quin Chin qui s'était élevé à 1.200.000 euros !

 

« Careful avait évolué en classe S en Allemagne et mon père avait décidé de l'acquérir pour se faire plaisir … mais il était trop sensible pour lui. Mon père ne monte que le week-end alors il me l'a laissé. », avoue t'elle avec un grand sourire un peu gênée.

 

Aujourd'hui le fils de Contender fait partie des étalons les plus demandés en Suède. « Il fait assez bien de jument, l'an dernier il a fait près de 150 juments et va certainement encore faire le même nombre cette année. 

Je monte également l'étalon agréé à Zangersheide Romo, mais nous ne lui faisons pas faire la monte actuellement." La pression ne semble pas l'atteindre malgré cette première participation dans l'équipe suédoise. « C'est une expérience amusante avant tout. Je ne le réclame pas, mais j'aimerais évidemment faire quelques manches de Super League. Je suis désormais dans la longue liste et j'espère pouvoir participer aux manches d'Hickstead et de Dublin. En attendant, même si je ne sais pas si je ferai partie de l'équipe, je pourrai monter à Falsterbo et c'est évidemment aussi très important pour moi. En fait, je n'ai pas véritablement de but dans la saison, si ce n'est essayé de faire des sans faute en coupe des nations. » Perchée sur son petit nuage, la cavalière n'en oublie pourtant pas la suite de sa carrière. « Nous avons également énormément de jeunes chevaux, pour la plupart de 4 et 5 ans que nous avons acheté également en grande partie dans des ventes aux enchères. Majoritairement en Suède car je pense que le rapport qualité prix est bien meilleur que dans le reste de l'europe. »

Mais l'évolution aussi rapide de cette jeune suédoise a également un grand accent Néo-Zélandais. Le compagnon dans la vie et entraîneur spécial de Janike West n'est autre que le Néo-Zélandais Daniel Meech, 12 ème des derniers Jeux Olympiques.

« Daniel m'entraîne depuis deux ans. Il m'apporte énormément car je peux profiter de ses expériences pour éviter de faire des erreurs. Il m'apporte énormément de confiance dès la reconnaissance par tout un tas de petits détails et c'est très important pour moi. »