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Deuxième Speed Challenge pour Nayel Nassar !

Reportages samedi 27 avril 2019


Pour la première grosse épreuve du week-end, on pensait voir une victoire de Beezie Madden qui avait réalisé un magnifique tour avec Breitling LS (Quintero). Elle réussit à contrôler les ardeurs des belges très en forme avec Olivier Philippaerts sur Cue Channa (Cardento) qui devançait son cousin Pieter Clemens, auteur d’un très bon tour avec Icarus (Querlybet Hero). 

Wilm Vermeir également double sans-faute prendra quant à lui la 5è place de l’épreuve avec Dm Jacqmotte (Toulon). Mais devant, c’est une autre américaine qui va surprendre tout le monde. Déjà gagnante la veille de l’épreuve d’ouverture avec Fantast (Toulon), Adrienne Sternlicht remporte l’épreuve avec un Toulago (Toulon) en grande forme sous les yeux de Pius Schwizzer qui ne manquera pas de venir caresser son ancienne monture pour la féliciter.

« Je suis très contente, c’est un week-end extraordinaire pour moi. J’ai changé tous mes plans car au départ j’avais prévu de sauter l’épreuve d’hier avec Toulago… et finalement, j’ai changé tout mon planning et cela a l’air de bien fonctionner. J’ai été blessée à l’épaule à Wellington et j’ai choisi de ne pas me faire opérer. Cela a pris du temps, j’ai été suivie par un physiothérapeute et aujourd’hui, je peux dire que je suis de nouveau opérationnelle. Ce concours est une motivation supplémentaire car c’est important pour moi de sauter devant mon public. Nous venons de finir nos écuries, juste à côté de la maison où vit ma mère. C’est quelque chose de magnifique pour moi car je ne suis pas issue d’une famille de cavaliers et avoir les chevaux à la maison est vraiment quelque chose de magnifique pour moi. C’est encore tout nouveau donc je ne sais pas comment nous allons encore exactement tout organiser mais je compte bien continuer à m’entraîner avec McLain Ward tant qu’il voudra de moi. Il m’apporte vraiment beaucoup de choses. Aujourd’hui, je ne me contente plus d’être classée, j’essaie vraiment de gagner. Il est clair que la relation que j’ai avec Cristalline est une relation très particulière, je dis toujours que c’est ma meilleure amie… mais gagner avec Toulago est quelque chose de formidable pour moi. Cela m’apporte presque plus de satisfaction encore car pour Cristalline, tout est normal. Cette victoire est vraiment gratifiante pour nous ».

Mais la soirée n’était pas finie et ne faisait que commencer car l’épreuve phare du jour restait le Speed Challenge.

Beat Mandli sera le premier à mettre le feu aux poudres avec un parcours très propre et sans faute de Galan S (Indoctro) : 61’’70, premier temps de référence.

Mais Nayel Nassar passe juste après le Suisse. Le vainqueur du Speed Challenge de Los Angeles est venu à New York récupérer son dû et il y parvient rapidement en donnant tout, et malgré une faute sur le vertical n°10. Lucifer V (Lord Pezi), abaisse le chronomètre de près de six secondes, mais avec deux secondes de pénalité : le nouveau temps de référence sera de 58’’45.

On pensera alors que les chronomètres vont s’enchaîner mais en fait, l’égyptien a juste placé la barre trop haut, comme pour beaucoup qui partiront beaucoup trop vite et ne sauront gérer les efforts de leurs chevaux tout au long de ce parcours.

Il faudra attendre le parcours sans pénalité de Daniel Bluman avec un Cartouche qui aura fait son possible pour voir bouger le podium avec un temps de 61’’88.

Pourtant ce sera l’américaine Kirsten Vanderveen qui aura fait le plus trembler l’égyptien avec un très bon parcours de Faustino de Tili (Berlin). Déjà troisième l’an dernier, le fils de l’ancienne monture de Trevor Coyle Bijou vd Vijfheide signe cette fois une belle seconde place malgré une faute sur l’ultime oxer de l’épreuve qui le pénalise de deux secondes… mais qui ne changera rien pour autant, 61’’07.

« Heureusement que mon chronomètre ne me permettait pas d’aller chercher la victoire car faire faute sur l’ultime obstacle du parcours, qui plus est un oxer, c’est impardonnable. Je m’en serais vraiment voulue ! Sinon je suis vraiment heureuse du parcours de mon cheval. Il était troisième l’an dernier et second aujourd’hui, c’est magnifique d’autant que le sol n’a rien avoir avec celui de l’an dernier qui était plutôt fuyant. Ici, le sol est parfait et l’on peut vraiment faire des épreuves de top niveau alors que le sol avait obligé les organisateurs à rester un peu plus soft l’an dernier. C’est d’autant plus gratifiant pour nous. L’an dernier, j’ai eu la chance de pouvoir participer également aux Longines Masters de Paris, ce qui était ma première expérience en Europe … j’espère vraiment renouveler cette expérience dès cet été. »

Le belge Olivier Philippaerts viendra quand même jouer les trouble-fêtes en tout fin d’épreuve en se glissant pour la seconde fois de la journée sur le podium avec Insolente des Dix Bonniers (Winningmood vd Arenberg).

« Je suis content. Insolente est une jument avec un caractère fantastique. Elle est arrivée dans mon piquet il y a un an mais elle avait très peu d’expérience et c’est une jument tellement facile que mon petit frère l’a montée aussi un peu avec moi durant cette année pour la laisser progresser. Aujourd’hui, elle réalise une très belle performance. Je pense que c’était une épreuve compliquée où il fallait rester à l’écoute de son cheval, ne pas démarrer trop vite pour ne pas perdre le contrôle et mettre son cheval dans le rouge sinon on le payait par la suite. Je vais désormais compter sur elle demain pour la Riders Master Cup puis sur Cue Channa pour le Grand Prix dimanche. » glissera le belge.

Le vainqueur du jour était évidemment ravi : « Je suis surpris comme je l’ai été lors de ma première victoire à Los Angeles… même si le contexte est très différent. Aujourd’hui, j’étais venu avec un cheval que je savais très rapide et avec l’ambition de gagner, ce qui n’était pas le cas en 2016. Aujourd’hui, c’était l’anniversaire de ma compagne, Jennifer Gates, et je lui ai promis que j’allais gagner… mais lorsque je suis sorti avec une faute, j’ai pensé que ça allait être compliqué… mais je suis heureux comme cela. Comme en 2016, je compte sur le même cheval dans le Grand Prix que pour le Speed Challenge. J’espère qu’il ne s’est pas trop chauffé aujourd’hui… mais cela avait bien fonctionné à Los Angeles. Je suis vraiment heureux car c’est ma première venue à New York. J’avais participé au concours à Los Angeles et j’ai eu la chance de pouvoir participer à Paris. J’espère vraiment pouvoir participer de manière plus régulière à cette série des Longines Masters qui est vraiment agréable. »